Max Verstappen (Red Bull-Honda) a remporté le Grand Prix du 70e anniversaire de la Formule 1, couru à Silverstone. Le Néerlandais a ainsi mis un terme à la série de victoires des Mercedes, invaincues jusqu'ici cette saison.
Verstappen a signé ainsi le 9e succès de sa carrière en formule 1. Il a été notamment construit grâce à un premier arrêt retardé en pneus durs. Le no 33 a ensuite passé les gommes medium avant de finir à nouveau en durs.
«Je n'avais pas vu venir cette victoire. Mais après le premier relais, on a vu que les pneus tenaient très bien, nous n'avons eu aucun problème à ce niveau. Je suis incroyablement heureux. On n'avait pas eu l'occasion de les pousser ainsi (les Mercedes/ndlr) cette saison», a jubilé le vainqueur.
Forte dégradation des pneus
Sous la chaleur, la Red Bull de Verstappen a en effet visiblement moins subi de dégradation des pneus que les voitures de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, qui ont beaucoup souffert dans ce domaine. Le sextuple champion du monde anglais, qui a retardé son deuxième passage aux stands, a fini 2e devant son coéquipier finlandais, qu'il a dépassé en fin de course.
«Bravo à Max et Red Bull, ils n'ont pas connu les mêmes problèmes que nous. On ne s'attendait pas à subir autant de cloques sur les pneus, et aussi rapidement. Je suis satisfait avec les points, mais il va falloir que l'on travaille dur pour identifier la raison de ces problèmes», a déclaré Hamilton.
Pirelli avait apporté pour cette course des mélanges plus tendres que ceux utilisés la semaine dernière, toujours à Silverstone, mais lors du GP de Grande-Bretagne gagné par Lewis Hamilton malgré une crevaison dans l'ultime boucle. Ce changement de gommes a mieux convenu aux Red Bull.
Un peu de piment
Les Mercedes avaient gagné les quatre premières courses de la saison, ce résultat redonne donc un peu de piment bienvenu au championnat. Hamilton, qui est monté pour la 155e fois sur le podium (record de Michael Schumacher égalé) reste cependant en tête avec 107 points, contre 77 pour Verstappen et 73 pour Bottas.
Derrière le podium, Charles Leclerc a sauvé l'honneur de Ferrari en terminant 4e après une belle course à un seul arrêt. Sebastian Vettel, qui a encore commis des erreurs, a dû se contenter du 12e rang. Alexander Albon (Red Bull-Honda) a pris la 5e place devant les Racing Point-Mercedes de Lance Stroll et de l'intérimaire Nico Hülkenberg.
Les Alfa Romeo-Ferrari ont à nouveau livré une course anonyme et décevante. Kimi Raikkonen a été classé 15e et Antonio Giovinazzi 17e. La saison est vraiment difficile pour l'écurie basée à Hinwil.