Kevin-Prince Boateng «J'aurais pu signer à Sion en 2015, mais...»

A. Böni et J. Barnard / Trad

17.10.2023

Nouveau consultant de blue Sport alémanique, le fantasque Kevin-Prince Boateng (36 ans) avait déjà failli atterrir en Suisse par le passé.

L'ancien joueur de l'AC Milan Kevin-Prince Boateng, frère de Jérôme, est le nouveau consultant de blue Sport.
L'ancien joueur de l'AC Milan Kevin-Prince Boateng, frère de Jérôme, est le nouveau consultant de blue Sport.
IMAGO/Laci Perenyi

A. Böni et J. Barnard / Trad

17.10.2023

Kevin-Prince Boateng, bienvenue chez blue Sport ! Qu'est-ce qui vous a motivé à signer chez nous ?

«Parce que vous m'avez cassé les pieds (rires). Vous m'avez appelé, écrit... Vous me vouliez vraiment, c'est comme ça que vous m'avez convaincu. Et deuxièmement, parce que je voulais découvrir le marché suisse et enfin voir la Suisse. C'est en raison de ces nombreux points positifs que j'ai décidé de signer chez vous.»

Vous auriez pu venir en Suisse en 2015 déjà sauf erreur. Le FC Sion ne vous avait-il pas proposé un contrat ?

«C'est vrai. Tout était allé très vite à l'époque. J'avais reçu un appel de mon conseiller, qui s'était entretenu avec le président (ndlr : Christian Constantin). Ils voulaient absolument m'engager, mais malheureusement ça n’a pas marché. J'avais reçu une autre offre d'un plus grand club.»

«Avec Sion, soit nous aurions gagné la Ligue des champions, soit nous aurions été relégués»

Kevin-Prince Boateng

Ancien international ghanéen

Qui vous offrait plus d'argent ?

«Oui, c'est vrai, c'était plus intéressant financièrement, il faut être honnête. Maintenant que j'ai arrêté le football, je peux parler de ce genre de choses. Mais j'aurais quand même aimé venir en Suisse. J'ai toujours été un "oiseau migrateur", j'ai toujours aimé jouer dans d'autres pays et ça aurait été l'occasion d'enfin apprendre votre langue (ndlr : le suisse allemand).»

D'accord, mais à Sion, on parle français.

«Certes, mais j'aurais appris le français et le Schwyzerdütsch.»

Vous devez savoir que Sion a un président un peu fou en la personne de Christian Constantin. Votre rencontre aurait été des plus intéressantes...

«Soit nous aurions gagné la Ligue des champions, soit nous aurions été relégués. C'est toujours soit blanc, soit noir, mais je pense que ça aurait marché. Après tout, je me suis un peu calmé.»