Le Comité olympique et paralympique américain (USOPC) a assuré que les sportifs engagés dans les diverses sélections pour les Jeux de Tokyo seront libres de lever le poing ou de s'agenouiller pendant l'hymne national. Ceci afin de soutenir les efforts de justice raciale.
Parmi les protestations autorisées, selon la nouvelle directive mise en place par l'instance, figurent donc la pose d'un genou à terre pendant que retentira le «Star Spangled Banner» ou sur le podium, ainsi que le fait de lever un poing sur le podium ou sur la ligne de départ.
Il sera également admis de porter une casquette/chapeau ou un masque avec des phrases telles que «Black Lives Matter» (les vies des Noirs comptent), «Trans Lives Matter» (les vies des transgenres comptent) ou des mots comme «equality» (égalité) ou «justice».
La démarche de l'USOPC s'inscrit dans le sillage des nombreuses manifestions qui se sont succédé aux États-Unis depuis le printemps dernier et la mort de l'Afro-Américain George Floyd, asphyxié lors de son interpellation à Minneapolis.
C'est une petite révolution opérée par l'organisme dont les précédentes règles interdisaient strictement toute forme de protestation de la part des sportifs. Ses responsables ont toutefois souligné que ces nouvelles directives ne s'appliquaient qu'aux épreuves de sélection olympique à venir.
Les Comités internationaux olympique et paralympique (CIO/CIP) doivent prochainement établir leur propre règlement en la matière pour les Jeux de Tokyo.