Tokyo 2021 "Je veux une médaille" - Bissegger veut briller aux JO 

dom, ats

1.8.2021 - 09:36

1.8.2021 - 09:36

Stefan Bissegger espère bien saisir sa dernière chance avec l'équipe de Suisse de poursuite. «Je veux une médaille», lâche le Thurgovien, qui sera associé à Mauro Schmid et aux Vaudois Cyrille Thièry et Robin Froidevaux aux JO de Tokyo.

Stefan Bissegger veut briller avec l'équipe de Suisse de poursuite.
Stefan Bissegger veut briller avec l'équipe de Suisse de poursuite.
Keystone

L'équipe de poursuite semblait déjà capable de viser le podium en 2016 à Rio, mais le forfait sur blessure de sa locomotive Stefan Küng lui avait ôté tout espoir de briller. Et le report d'une année des Jeux de Tokyo aurait également pu sonner le glas des espoirs helvétiques dans cette épreuve.



Nouveau leader du quatuor, Stefan Bissegger prévoyait en effet de se consacrer exclusivement à la route dès 2022. Mais le Thurgovien voulait se donner une dernière chance de briller sur la piste, et il a finalement obtenu l'accord de son équipe américaine EF Education-Nippo.

Entraîneur national, Daniel Gisiger ne peut que se féliciter du retour de l'ex-champion du monde junior de la poursuite individuelle. «Il est très important pour nous. C'est notre moteur», souligne-t-il. «Il a un bon feeling et sait garder un rythme très régulier», explique pour sa part Mauro Schmid.

«Tres difficile»

Mais ce retour suffira-t-il à la Suisse pour prendre place sur le podium dans le Vélodrome d'Izu? «Je veux une médaille», lâche en tout cas Stefan Bissegger. «Nous savons que ce sera très difficile. Mais celui qui ne rêve pas ne va rien accomplir», souligne pour sa part Daniel Gisiger.

L'or semble promis à l'Italie ou au Danemark. Derrière, tout est possible entre les 3e et 7e places. Le premier objectif pour le quatuor helvétique sera d'améliorer son record national lors des qualifications lundi. «Nous verrons ensuite où ça nous situe. Nous ne devrons pas être déçus si nous n'obtenons pas de médaille. Mais nous allons tout mettre en oeuvre pour y parvenir», conclut Gisiger.

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