Milan 2026 Le ski-alpinisme ajouté au programme des Jeux olympiques

ATS

20.7.2021 - 09:06

20.7.2021 - 09:06

Le ski-alpinisme ajouté au programme des JO 2026 de Milan (CIO). Les spécialistes suisses s'illustrant régulièrement dans ce sport, Swiss Olympic ne peut que se réjouir de cette décision.

Victoria Kreuzer voit certainement d'un bon oeil l'arrivée du ski-alpinisme aux JO 2026.
Victoria Kreuzer voit certainement d'un bon oeil l'arrivée du ski-alpinisme aux JO 2026.
Keystone

Le ski-alpinisme fera ses premiers pas olympiques aux JO d'hiver de Milan en 2026 comme «sport supplémentaire» demandé par les organisateurs italiens, ont décidé mardi à l'unanimité les membres du CIO. Il n'a cependant pas la garantie d'être reconduit.

Cette discipline de montagne, consistant à gravir et dévaler des itinéraires hors-piste sur des skis légers équipés de peaux de phoque, ou avec les skis dans le sac si la pente est trop raide, s'ajoutera aux quinze sports olympiques d'hiver - une liste intangible depuis l'introduction du snowboard aux JO 1998 de Nagano.



L'ajout du ski-alpinisme est de nature à réjouir les amateurs et pratiquants de cette discipline en Suisse. Le pays regorge d'excellents spécialistes. Depuis le début des années 2000, les Suisses et Suissesses ont raflé des dizaines de médailles dans les différentes épreuves de ski-alpinisme aux Championnats du monde. Le Fribourgeois Rémi Bonnet fait partie des cadors.

Ce sport va donner lieu à cinq épreuves aux JO (sprint et course individuelle hommes et femmes, relais mixte) pour départager 48 qualifiés, qui entreront dans le quota global de 2900 participants aux Jeux.

«Renouveler l'audience»

Soucieux de renouveler son audience, le CIO laisse désormais aux villes-hôtes des JO la possibilité de proposer de nouvelles disciplines, si elles sont à la fois «spectaculaires» et «culturellement pertinentes pour le pays hôte et au-delà».

Pour le CIO, le ski-alpinisme a pour avantage de ne nécessiter aucune construction ni même de site dédié, un critère important depuis que l'instance a décidé de limiter les coûteux investissements souvent dissuasifs pour les villes-hôtes.

L'arrivée de ce sport pour montagnards aguerris, agiles et physiquement aussi affûtés que des traileurs, permet aussi à l'instance de suivre l'explosion récente de la pratique amateur, alors que le ski-alpinisme représente déjà «15% du marché de la neige et du ski», selon des estimations des fabricants citées par le CIO.

ATS