Pékin va devenir la première ville-hôte à accueillir à la fois des JO d'été et des JO d'hiver. La candidature de la mégapole chinoise avait dû faire face à un seul adversaire lors du vote du CIO en 2015.
Six villes avaient pourtant manifesté leur intérêt pour ces joutes de 2022 au départ. Mais Stockholm, Cracovie puis Lviv s'étaient retirées avant même la période d'évaluation, alors qu'Oslo avait renoncé après avoir été retenue parmi les trois finalistes.
Plus serrée que prévu, l'élection avait été marquée par un problème technique. Un premier vote à l'aide de tablettes numériques avait été arrêté en raison du mauvais fonctionnement des tablettes, et le président du CIO Thomas Bach avait décidé que le vote s'effectuerait avec des bulletins de papier.
44-40
Les organisateurs chinois, qui en étaient à leur première tentative pour des Jeux d'hiver, avaient tremblé jusqu'au bout. Le 31 juillet 2015, lors du 128e congrès du CIO à Kuala Lumpur, 44 des 85 membres du CIO ayant le droit de vote avaient opté pour Pékin, contre 40 pour l'outsider Almaty.
Le projet compact de la candidature kazakhe, certes économiquement dépendante du pétrole, échouait ainsi pour la deuxième fois. Pékin, qui avait prouvé tout son savoir-faire lors des JO d'été de 2008, l'emportait finalement en toute logique malgré un projet très éclaté et une dépendance à la neige artificielle.
ATS