«Une avidité inhabituelle» Les Français critiquent un Federer «à côté de ses baskets»

tbz (trad.)

15.2.2024

Le journal français «Le Monde» a récemment publié un article critique sur la relation entre le célèbre joueur de tennis suisse Roger Federer et le fabricant de chaussures «On», qualifiant Federer d'"inhabituellement gourmand financièrement".

Le partenariat de Federer avec «On» est également remis en question par «Le Monde», qui souligne l'ironie entre les marges élevées et la promesse de «On» d'"assurer l'équité et de célébrer la diversité".
Le partenariat de Federer avec «On» est également remis en question par «Le Monde», qui souligne l'ironie entre les marges élevées et la promesse de «On» d'"assurer l'équité et de célébrer la diversité".
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15.2.2024

Que s'est-il passé ?

L'origine de cette controverse repose sur une enquête de «K-Tipp», qui a mis en lumière la marge exceptionnellement élevée de «On» sur ses produits.

Par exemple, le modèle «The Roger Advantage» est vendu à 190 francs sur le site de l'entreprise, mais les coûts réels, y compris la TVA, les frais de transport et le prix d'achat au fabricant vietnamien, ne s'élèvent qu'à environ 35 francs, laissant à «On» une marge de 155 francs.

Du faux sang sur une effigie de Federer

Cette révélation a entraîné de nombreuses critiques à l'égard de «On». Une manifestation symbolique a même eu lieu à Zurich, où l'organisation «Campax» a versé du faux sang sur une effigie de Federer pour dénoncer les bas salaires des ouvriers des usines de chaussures.

Keystone

Federer décrit comme «financièrement avide»

Le partenariat de Federer avec «On» est remis en question par «Le Monde», qui souligne l'ironie entre les marges élevées et la promesse de «On» d'«assurer l'équité et de célébrer la diversité».

Le journal mentionne également que, malgré son rôle d'ambassadeur et d'actionnaire minoritaire, l'influence de Federer sur les pratiques de «On» pourrait être limitée.

Federer, connu pour son partenariat avec Credit Suisse, est décrit comme «financièrement avide», une image en contraste avec sa réputation publique habituelle.

Une faible influence sur les prix

La taille exacte de la participation de Federer dans «On» n'est pas clairement connue. Cependant, il est certain que sa part est bien moindre que celle des fondateurs de l'entreprise, ce qui rend son influence sur les décisions de prix et de marge relativement faible.

Cette affaire soulève des questions sur l'éthique des partenariats entre célébrités et grandes marques, en particulier dans des contextes où les pratiques commerciales sont de plus en plus examinées par le public et les médias.