Viktorija Golubic (WTA 85) porte avec un réel brio les couleurs suisses à Melbourne. La Zurichoise jouera samedi les seizièmes de finale de l’Open d’Australie.
Après sept éliminations au premier tour lors de ses sept premières participations, Viktorija Golubic a, enfin, trouvé ses marques à Melbourne. Après son succès lundi contre Veronika Kudermetova (no 15), la Zurichoise s’est imposée 6-3 2-6 6-4 devant la Tchèque Katerina Siniakova (WTA 49). Cette victoire de haute lutte lui offre un seizième de finale contre Elina Svitolina (no 19).
Ce deuxième tour face à l’une des toutes meilleures joueuses de double de l’histoire a épousé les contours de montagnes russes. Les rebondissements ont été multiples durant les 2h20’ de jeu. Viktorija Golubic a, ainsi, remporté le premier set après avoir pourtant été menée 3-1.
Dans le troisième, elle a été la première à concéder le break avant d’aligner quatre jeux de rang. La Tchèque pouvait revenir à 4-4 avant que Viktorija Golubic ne trouve les ressources nécessaires pour forcer la décision.
Sa science tactique et des miracles en défense ont fini par désarçonner Katerina Siniakova dont la force mentale n’est sans doute pas sa qualité première. Elle devait ainsi commettre sa 51e faute directe sur l’avant-dernier point de la rencontre et une 52e sur la balle de match.
«Ce ne fut pas une journée simple avec le vent et le retard provoqué par la pluie. Aujourd’hui, ce fut avant tout un combat. J’ai dû à la fois me montrer patiente et très forte dans la tête», se félicite Viktorija Golubic.
La barre sera, bien sûr, beaucoup plus haute samedi contre Elina Svitolina dont le retour aux affaires depuis la naissance de sa fille est admirable. Face l’épouse de Gaël Monfils, finaliste il y a deux semaines à Auckland devant Coco Gauff, la Zurichoise s’était inclinée 6-1 6-2 il y a cinq ans dans ce même Open d’Australie.
Mais cela, c’était avant qu’elle ne trouve la clé du succès à Melbourne. «Elle a joué l’an dernier un quart de finale à Paris et une demi-finale à Wimbledon. Le défi qui m’attend est immense», souligne la Zurichoise.