Adam Duford, patron de Surf City, dans son minibus, le 23 mars 2020 à Santa Monica, en Californie
Une plage de Santa Monica déserte, le 23 mars 2020 en Californie
Adam Duford, patron de Surf City, sur une plage de Santa Monica, le 23 mars 2020 en Californie
Le coronavirus réduit la Californie au tourisme virtuel
Adam Duford, patron de Surf City, dans son minibus, le 23 mars 2020 à Santa Monica, en Californie
Une plage de Santa Monica déserte, le 23 mars 2020 en Californie
Adam Duford, patron de Surf City, sur une plage de Santa Monica, le 23 mars 2020 en Californie
«Nous sommes arrivés à l'océan les gars!«. Adam Duford a répété cette phrase des milliers de fois en garant son minibus touristique devant la plage de Santa Monica, près de Los Angeles.
En cette après-midi ensoleillée, pour la première fois il est seul, sans client et sans la moindre recette, la faute au nouveau coronavirus.
La visite que le patron de Surf City Tours organise est entièrement virtuelle, via téléphone portable et réseaux sociaux, et la connexion erratique ne fait pas honneur au bleu du ciel ni à l'océan Pacifique.
Mais les autorités californiennes ont ordonné la fermeture de tous les commerces «non essentiels» et demandé aux gens de rester confinés autant que possible pour endiguer la pandémie de Covid-19. Comme la plupart des professionnels du tourisme, Adam Duford en est donc réduit à l'inactivité.
«Sans touristes, je n'ai absolument aucun revenu. Donc ma stratégie c'est d'entrer en hibernation et d'essayer d'être créatif», explique-t-il à l'AFP.
C'est ainsi qu'il a eu l'idée des visites virtuelles qu'il a commencé à diffuser sur le compte Instagram de Surf City Tours pour «tous ceux qui sont coincés chez eux».
«J'espère que tout le monde va bien et pratique la distanciation sociale», lance-t-il au début de sa visite, téléphone dans une main et carnet dans l'autre.
Le front de mer de Santa Monica est quasiment désert, le célèbre ponton, habituellement visité par des milliers de personnes, et sa grande roue fermés par les autorités sanitaires... Première étape non loin de là, devant «Chez Jay», restaurant où Marilyn Monroe et le président John F. Kennedy se donnaient rendez-vous.
Des dizaines de tour-opérateurs
«C'est comme si vous veniez faire une visite avec nous, je vous montre la même chose, sans que vous soyez physiquement présents. Je raconte l'histoire, je montre les lieux emblématiques et je donne quelques infos sur des célébrités», dit-il.
«Cette semaine, avec les vacances de printemps qui commencent, on aurait pu avoir des milliers de clients. J'ai sept camionnettes, on les aurait remplies et c'était parti jusqu'à la fin du mois de mai où ça se serait calmé. Puis il y a l'été, quand la plupart des gens viennent», assure Adam Duford, qui a racheté la société voici un an et a dû mettre au chômage technique tous ses employés.
Les dizaines de tour-opérateurs qui sillonnent Hollywood et Beverly Hills dans leurs minibus bariolés sont eux aussi désespérément à la recherche de clients dans des rues vides.
D'après l'agence du tourisme de Californie, le secteur a rapporté plus de 145 milliards de dollars à cet Etat américain en 2019 et aurait dû progresser de 3,9% cette année.
C'était avant que la pandémie de coronavirus ne provoque la fermeture des frontières, avec l'Asie et l'Europe notamment, et ne tarisse le flot de touristes qui font vivre environ 1,2 million de Californiens.
Comme Adam Duford, de nombreux musées se sont eux aussi tournés vers des visites virtuelles et conférences en ligne, comme l'Aquarium du Pacifique à Long Beach qui a pointé ses webcams sur ses différents animaux et propose aussi une dissection de pieuvre pour les élèves tenus éloignés de leurs lycées.
Des musées d'art comme le Getty Center et le LACMA ont aussi mis gratuitement en ligne une partie de leur collection et des outils d'enseignement à distance.
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