Vanessa Foser, présidente du conseil d’administration de C-Level et co-fondatrice de l’AI Business School: «Le temps est venu de saisir les opportunités de la numérisation.»
Sarah Bünter, présidente du parti «Jeunes du Centre Suisse» «Nous avons les ressources financières et le savoir-faire pour faire avancer les technologies.»
Dans le cas de l’e-ID suisse, la Confédération vérifie l’identité des utilisateurs, octroie des licences et contrôle les fournisseurs d’e-ID. Les cantons, les communes et les entreprises peuvent délivrer l’e-ID.
Vanessa Foser, présidente du conseil d’administration de C-Level et co-fondatrice de l’AI Business School: «Le temps est venu de saisir les opportunités de la numérisation.»
Sarah Bünter, présidente du parti «Jeunes du Centre Suisse» «Nous avons les ressources financières et le savoir-faire pour faire avancer les technologies.»
Dans le cas de l’e-ID suisse, la Confédération vérifie l’identité des utilisateurs, octroie des licences et contrôle les fournisseurs d’e-ID. Les cantons, les communes et les entreprises peuvent délivrer l’e-ID.
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Comment rester innovant? Sarah Bünter, présidente du parti «Jeunes du Centre Suisse», et l’entrepreneure Vanessa Foser parlent de la répartition des tâches entre l’Etat et le secteur privé en Suisse.
La répartition des rôles entre l’Etat et le secteur privé dans la loi sur l’identité électronique (e-ID) alimente le débat avant le vote du 7 mars. Les politiciens ont mis en place les conditions cadres et une protection stricte des données. Des particuliers, les cantons et les communes, quant à eux, délivreront et exploiteront l’e-ID.
«La numérisation et l’intelligence artificielle font leur chemin dans pratiquement tous les aspects de notre vie, de notre économie et de la société dans son ensemble», déclare l’entrepreneure Vanessa Foser (28 ans). De nombreux pays ont reconnu l’importance de cette démarche pour la prospérité d’une nation. «Lorsque l’on discute de la personne qui délivrera l’e-ID, la question est de savoir qui possède les compétences adéquates pour mettre en œuvre cet important projet de manière ciblée, orientée vers l’avenir et avec succès», explique Mme Foser.
«Nous avons le savoir-faire»
Pour Sarah Bünter (27 ans), présidente du parti «Jeunes du Centre Suisse», une chose est claire: «Il est important que la politique donne le cadre juridique nécessaire pour que la technologie puisse être utilisée d’une manière qui apporte une valeur ajoutée à la société.» Selon elle, la politique, la science et l’industrie doivent coopérer pour parvenir en fin de compte à mettre en œuvre leurs projets.
La coopération entre les entreprises et les pouvoirs publics est-elle donc un modèle pour l’avenir? «Nous avons les ressources financières pour faire avancer les technologies, et aussi le savoir-faire», ajoute Mme Bünter. Notre niveau d’éducation est une grande force. Toutefois, elle est convaincue que les conditions pour les start-up en particulier ont encore une marge de progrès. «A ce niveau, nous ne sommes pas encore aussi bons que d’autres pays dans le classement international», a déclaré la jeune femme politique.
Elle espère donc que la loi sur l’e-ID créera le cadre nécessaire à de nouveaux développements. Une force, a-t-elle dit, est que la Suisse obtient ici sa propre solution, ce qui nous garantit le contrôle. Elle y voit un très grand potentiel «car ces conditions créent une certaine sécurité juridique». A l’heure actuelle, il est clair que la Suisse n’a pas atteint ses objectifs, juge Mme Bünter. «Beaucoup de pays ont déjà numérisé leurs processus, alors que chez nous, c’est encore relativement difficile car l’identification en ligne ne peut pas se faire tout de suite.»
Un moteur important de l’innovation
«Je partage l’opinion selon laquelle l’e-ID est nécessaire pour que la Suisse continue à s’affirmer comme l’un des principaux pôles d’innovation numérique. En effet, de nombreux processus ne peuvent être traités entièrement numériquement sans une identification électronique reconnue par l’Etat. Cela ralentit inutilement l’innovation», déclare Vanessa Foser. La présidente du conseil d’administration de C-Level et co-fondatrice de l’AI Business School mène des travaux intensifs sur l’intelligence artificielle et la numérisation.
Mme Foser souligne que la crise du coronavirus a, d’une part, radicalement accéléré la numérisation. D’autre part, elle a levé le voile sur le fait «que nous n’avons pas encore les capacités nécessaires». Le développement rapide n’aura lieu que si les citoyens et les entreprises sont accompagnés dans leur compréhension des nouvelles technologies et leur acquisition des compétences nécessaires, annonce Mme Foser. «Le temps est venu de saisir les nombreuses opportunités de la numérisation, mais aussi de sensibiliser aux obstacles, aux dangers et aux risques.»
Votation sur la loi e-ID
La loi sur l’identité électronique reconnue et vérifiée par l’Etat crée la base d’une identification uniforme et sûre dans l’espace numérique. Le Conseil fédéral, le Parlement, les cantons et les communes soutiennent la loi sur l’e-ID. Un référendum a été lancé contre cette loi. La votation populaire aura lieu le 7 mars 2021.
Plus d’informations sur l’e-ID
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