Cinq questions à
Michael Scheidegger
Responsable des produits portant les labels de durabilité chez Coop
Naturaplan fête bientôt ses 30 ans. Quel bilan provisoire tirez-vous?
Avec Naturaplan, nous avons été les pionniers du bio. Aujourd’hui, nous sommes la plus grande marque bio de Suisse, et la plus connue.
Qu’est-ce que Naturaplan a atteint en Suisse?
Grâce au canal de distribution que Coop offre par ce biais aux paysans bio, leur nombre a quintuplé pour passer de 1405 en 1993 à plus de 7400 aujourd’hui. 16% de la surface agricole suisse sont donc biologiques. De plus, aucun autre pays ne dépense autant que la Suisse pour les produits bio par habitant.
Quels produits sont particulièrement représentés?
La plus grande part de bio revient aux produits frais comme les fruits, les légumes, les œufs, les laitages et le pain.
Où est-il possible de mieux faire?
Le bio est encore peu demandé pour les produits «plaisir» tels que le chocolat, les pâtisseries ou la bière. Mais là aussi, les choses changent. Pour le vin par exemple, la demande de bio augmente fortement.
Quels sont vos objectifs pour les prochaines années?
Nous allons développer la marque Naturaplan tant au niveau de la qualité que de la quantité. La gamme va donc s’élargir et les exigences en matière de durabilité vont devenir encore plus cohérentes.