PublireportageUn trafic respectueux de l’environnement est-il possible?
En coopération avec appnyx
16.8.2022
Le trafic pollue l’environnement, c’est un fait. Le passage à la mobilité électrique est donc fortement encouragé, par exemple par le biais de primes ou de l’interdiction des moteurs à combustion. Mais une question reste en suspens: est-ce suffisant ou devons-nous complètement repenser notre mobilité?
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16.08.2022, 12:31
22.08.2022, 15:35
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Nous sommes un peuple très mobile: en moyenne, la population suisse se déplace pendant 90 minutes par jour, parcourant une distance de 36,8 kilomètres. La plus grande partie par des moyens motorisés (24 km) et la moitié du temps pour les loisirs. C’est ce que révèlent les chiffres du Microrecensement mobilité de 2015.
Ces chiffres ont évolué pendant la pandémie, mais le trafic ferroviaire et routier est presque revenu à la normalité entre-temps. Presque seulement, car les fréquences de passagers des transports publics n’ont pas encore atteint le niveau d’avant la pandémie, même après la levée de toutes les mesures.
Le trafic pollue l’environnement
La possibilité de travailler à domicile ou à distance ne suffit pas à expliquer le recul des transports publics. Il s’agit plutôt d’un transfert des flux pendulaires vers la route. Là aussi, la plus grande partie du trafic motorisé était jusqu’à présent causée par les particuliers comme le révèle l’étude «L’avenir de la mobilité en Suisse», réalisée par McKinsey & Company en 2021.
Les services de transport liés aux marchandises et aux personnes ont doublé en un demi-siècle. L’Office fédéral des routes (OFROU) estime que ce volume va encore fortement augmenter en raison du commerce électronique et des loisirs.
Compte tenu de cette tendance, il est particulièrement important de prendre des mesures dans le domaine de la mobilité pour atteindre les objectifs climatiques, la circulation représentant près de 30% de la charge polluante totale en Suisse – et le trafic aérien vient s’y ajouter.
Le savais-tu?
De nombreux projets, idées et propositions existent en faveur de la protection climatique.
Saviez-vous notamment à combien s’élèvent les émissions de gaz à effet de serre (CO₂) des ménages suisses en matière de mobilité, d’alimentation et d’habitat?
Testez vos connaissances en participant à l’enquête du projet scientifique de l’EPF Zurich et de l’Institut suisse d’étude de marché et de recherche sociale DemoSCOPE .
L’interdiction des voitures à essence ou diesel prévue par l’UE à partir de 2035 arrive à point nommé. La plupart des constructeurs souhaitent d’ailleurs arrêter la production de véhicules conventionnels avant cette date. En Suisse, de plus en plus de personnes se tournent vers les voitures à motorisation alternative, et les ventes sont en forte hausse: au premier semestre 2022, 25% des véhicules nouvellement immatriculés étaient déjà électriques. De véritables incitations à l’achat comme elles sont pratiquées dans les pays voisins n’existent pas mais, selon le canton, des rabais importants sont accordés sur les impôts sur les véhicules.
La feuille de route de la Confédération prévoit que, d’ici 2025, la moitié des véhicules seront à prise, donc hybrides rechargeables ou totalement électriques. La mobilité électrique est également en plein essor pour les courtes distances: les ventes de vélos électriques enregistrent actuellement un taux de croissance à deux chiffres et les scooters électriques sont en plein boom. Pour que cette transition soit durable, l’électricité doit provenir de sources d’énergie durables.
Face à la menace de pénuries d’électricité et aux événements géopolitiques, il s’agit d’un défi de taille. En 2020, les trois-quarts du courant suisse provenaient de ressources renouvelables, mais nous devons couvrir un cinquième des besoins en électricité – principalement en hiver – avec des importations de l’étranger. La majeure partie est produite dans des centrales nucléaires françaises. Mais le courant issu des centrales à charbon et à gaz assure également notre approvisionnement, comme le rapporte la NZZ. Christoph Brand, chef du plus grand groupe énergétique suisse Axpo, avertissait cet été sur Blick TV, que le manque de précipitations entraînerait une baisse dans les lacs d’accumulation suisses, ce qui augmenterait encore les besoins en électricité importée.
Une tarification de la mobilité est-elle nécessaire?
L’adoption des transports publics ou les véhicules électriques ne suffiront pas pour atteindre une mobilité climatiquement neutre. Les e-carburants – c’est-à-dire les carburants synthétiques fabriqués à partir de courant, d’eau et de dioxyde de carbone – ne sont pas non plus la solution.
Le problème principal réside dans le volume de trafic trop important. En effet, les heures d’embouteillages ont doublé depuis 2010, atteignant près de 32 500 heures par an. Les loisirs étant ici aussi à l’origine de plus d’un tiers de ce volume. Il est donc nécessaire de trouver des moyens de modifier le comportement de mobilité pour réduire le trafic. La question est: comment y parvenir? Sera-t-il nécessaire de mettre en place une tarification de la mobilité, davantage de réglementations telles que l’interdiction des véhicules à combustion, un réseau de transports publics plus important et plus abordable?
La mobilité impacte les émissions de gaz à effet de serre et de nombreuses mesures sont envisagées. La mobilité peut-elle être contrôlée ou limitée et, le cas échéant, comment et qui doit en décider?
Participez ici à l’enquête de l’EPF Zurich et de l’Institut suisse d’étude de marché et de recherche sociale DemoSCOPE via appnyx.
Information: appnyx est une application de DemoSCOPE dans laquelle toute la série d’enquêtes est mise à disposition. La participation est anonyme et ne requiert aucun enregistrement.