Tristesse et frustration Ces films où tout finit mal…

Dans le combat entre le bien et le mal, on adore quand c’est le bon côté qui l’emporte ! Mais voilà, ce n’est pas toujours le cas et le happy end tant attendu ne vient parfois jamais. C’est parti pour un petit tour de ces longs-métrages qui viennent titiller notre sens de la justice… mais qu’on aime quand même.

« Seven »

Dans ce chef d’œuvre réalisé par David Fincher, deux enquêteurs joués par Brad Pitt et Morgan Freeman tentent d’arrêter un serial killer qui s’inspire des sept péchés capitaux pour commettre ses meurtres.

On sentait bien que la fin du film allait partir en cacahuètes mais on avait le secret espoir que le lieutenant Mills ne craquerait pas et ne participerait pas au dessein auquel l’avait destiné John Doe, le psychopathe interprété par Kevin Spacy. Mais si, Mills découvre le pot aux roses (le meurtre de sa femme enceinte) et abat l’assassin de plusieurs balles en pleine tête, se rendant coupable du péché de colère. Le vilain a gagné (bouhhh) ! Tordu… mais brillant.

« La ligne verte »

Que celui ou celle qui n’a pas pleuré à la fin de ce film lève la main ! Quand John Coffey arrive au pénitentiaire de Cold Mountain, il est accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Mais, évidemment, on se rend vite compte que sous sa stature de géant se cache en réalité un homme incroyable qui soigne les maux de ses semblables. On a beau voir venir la fin (affreuse, injuste !), on refuse que notre héros si attachant et si gentil soit tué pour un crime qu’il n’a pas commis.

Heureusement que la souris Mister Jingle est toujours vivante, cela apaise très légèrement la douleur de cette terrible conclusion.

« Le silence des agneaux »

Hannibal Lecter est un personnage effrayant qui a le pouvoir de nous mettre mal à l’aise. Intelligent, manipulateur, distingué et malade à souhait, il nous intrigue en même temps qu’il nous dégoûte. Sa relation ambiguë avec Clarice, la jeune agente du FBI qui le consulte pour l’aider à résoudre une affaire, est à la fois malsaine, intéressante et fascinante.

Mais pactiser avec le Diable, est-ce vraiment une bonne idée ? Apparemment non puisque même si Clarice (Jodie Foster) s’en sort entière, ce n’est pas le cas de tout le monde. A la fin, Hannibal parvient à s’échapper et on comprend bien qu’il compte poursuivre son œuvre en se délectant de chair fraiche (beurk) !

Et vous alors, pour ou contre les films où le méchant gagne à la fin ?