Sylvie Tellier balance «Geneviève de Fontenay m'appelait 'le mal nécessaire'»

La Rédaction de blue News

27.5.2024

À l'occasion d'une longue interview dans l'émission «Sept à huit» de TF1 dimanche 26 mai, Sylvie Tellier se remémore ses relations tendues avec Geneviève de Fontenay. Des confidences qui laissent entrevoir un univers impitoyable dans les coulisses du concours.

La Rédaction de blue News

27.5.2024

Sous son chapeau, Geneviève de Fontenay avait la tête dure, ce n'est un secret pour personne. Et s'il en est une qui s'y est cognée plus qu'à son tour, c'est bien Sylvie Tellier. 

À l'occasion d'un entretien dans «Sept à huit» sur TF1, celle qui a été couronnée Miss France en 2002 revient sur ses relations pour le moins tendues avec Geneviève de Fontenay. Un rapport «glacial» d'entrée de jeu, images à l'appui. 

Au soir de son couronnement, les téléspectateurs ont pu apercevoir Sylvie Tellier isolée à une table, une chaise vide la séparant de l'emblématique responsable du concours. Manifestement, Geneviève de Fontenay n'était pas satisfaite de cette élection.

Et Sylvie Tellier confirme: «Je n'étais pas son choix. Je suis petite pour une Miss France, je fais 1m72, je prépare le concours d'avocat, j'ai déjà un peu de caractère... je pense qu'elle a vu en moi un élément qui allait peut-être être un peu plus difficile à encadrer». 

«Quand je n'étais pas d'accord, je lui disais»

Si elle reconnaît une certaine admiration pour Geneviève de Fontenay, Sylvie Tellier aborde tout de même le «verbe très acerbe» de cette personnalité, décédée le 1er août 2023.

«Le début de notre relation était extrêmement froid, extrêmement difficile», confie-t-elle. Sylvie Tellier se remémore notamment un surnom peu flatteur: «Elle m'appelait 'le mal nécessaire', parce qu'elle savait que j'avais aussi cette envie de modernité et cette faculté à pousser la discussion. Quand je n'étais pas d'accord avec elle, je lui disais».

Mais l'ancienne miss est finalement parvenue à se hisser jusqu'à la direction générale de la Société Miss France. La femme au chapeau n'a, alors, pas hésité à répandre sa colère dans la presse, ce qui a valu à Sylvie Tellier une image de traitresse et d'intrigante: «cette image m'a longtemps collé à la peau et elle m'a fait très mal», lâche l'intéressée. 

Les générations changent...

À n'en pas douter, Sylvie Tellier a incarné, à l'époque, un vrai tournant générationnel. Mais 17 ans après avoir donné un coup de jeune à l'institution, elle admet que pour que le concours continue à évoluer, il est bon de passer la main à son tour: «Peut-être que je ne suis plus la bonne personne. En tout cas moi, je n'avais pas envie de vivre des évolutions qui allaient me prendre beaucoup d'énergie et beaucoup de temps.»