J.K. Rowling «J’ai hâte d'être arrêtée à mon retour»

Covermedia

2.4.2024 - 11:40

Opposée aux termes d’une nouvelle loi anti-discrimination, J.K. Rowling a défié hier les autorités écossaises sur X de l'arrêter pour ses propos jugés transphobes. Et, non, ce n’était pas un poisson d’avril.

J.K. Rowling a défié hier les autorités écossaises sur X.
J.K. Rowling a défié hier les autorités écossaises sur X.
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J.K. Rowling a mis au défi la police écossaise de l'arrêter pour ses déclarations anti-trans.

Le 1er avril, la célèbre auteure de Harry Potter a publié sur ses réseaux sociaux une série de messages dénonçant une nouvelle législation écossaise contre l’incitation à la haine. Cette nouvelle loi rend illégale toute expression de haine à l'encontre de différents groupes définis par l'âge, le handicap, la foi, l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'intersexualité.

L'écrivaine de 58 ans, qui s'est déjà montrée très critique à l'égard des droits des personnes transgenres, s'est dit particulièrement outrée par le fait que cette nouvelle loi n’inscrive pas les femmes dans les catégories de personnes protégées.

« Les législateurs écossais semblent avoir accordé plus d'importance aux sentiments des hommes qui interprètent leur idée de la féminité, même de manière misogyne ou opportuniste, qu'aux droits et libertés des femmes et des jeunes filles», a-t-elle écrit dans une longue série de messages sur X/Twitter.

« Je suis actuellement hors du pays, mais si ce que j'ai écrit ici est considéré comme une infraction aux termes de la nouvelle loi, j'ai hâte d'être arrêtée à mon retour dans le berceau des Lumières écossaises» a-t-elle déclaré.

Et d’ajouter: « Si vous êtes d'accord avec les opinions exprimées dans ce tweet, veuillez le retweeter. La peine maximale prévue par la nouvelle loi en Écosse est de sept ans d'emprisonnement.»

J.K. Rowling est en guerre depuis plusieurs années contre les droits accordés aux femmes transgenres en particulier, arguant qu'elles ne sont pas « biologiquement» des femmes.