Actu people Adam Driver : des débuts à Hollywood mémorables !

Adam Driver a cru que son rêve de devenir acteur ne se réaliserait jamais lorsque son premier voyage à Hollywood a tourné au désastre. Il a raconté lors des SAG Conversations comment il avait dilapidé toutes ses économies en deux jours.

Lorsqu'Adam Driver a décidé de devenir acteur, il a traversé les États-Unis depuis son Indiana natal jusqu'à Los Angeles, mais le périple a été un cauchemar. « C'est arrivé après une série d'événements, a expliqué la star de BlackKklansman. J'avais entendu dire que tellement de gens étaient venus avec leur voiture, ils n'avaient rien d'autre et ont fait carrière. Alors j'ai pensé que je ferais ça aussi. Ça n'a pas marché. » Et pour cause...

« Ma voiture est tombée en panne à l'extérieur d'Amarillo, au Texas. J'ai dû faire 10 km à pied pour réparer la voiture et dépenser tout mon argent. C'était une Lincoln Towncar de 1990. J'avais tout dans ma voiture, même un mini-frigo. Je suis enfin arrivé à Santa Monica et j'ai séjourné dans des auberges de jeunesse. Une agence m'a dit : "Si vous nous donnez tout votre argent, nous vous trouverons un appartement", mais je n'avais pas d'argent. Appeler mes parents n'était pas une option. Il ne me restait plus que 200 dollars et je suis resté 48 heures à Los Angeles après quatre jours de route depuis l'Indiana. J'ai fait demi-tour et je suis rentré, ce qui était vraiment gênant. »

L'acteur de Star Wars admet que ce qu'il y a eu de pire dans le fait de retourner chez lui était de devoir faire face à la petite amie avec qui il avait rompu avant de partir. « J'ai fait tout un cinéma au moment de partir, s'est-il rappelé lors d'une récente interview pour SAG Conversations. J'avais une petite amie à qui j'ai dit au revoir : "Je ne sais pas quand nous nous reverrons. Notre amour trouvera un chemin !" »

Heureusement, la chance d'Adam Driver a ensuite tourné et il a finalement décroché deux rôles d'affilée dans le pilote de la série The Wonderful Maladys et dans le téléfilm La Vérité sur Jack, en 2010.