Affaire PPDA Affaire PPDA – le parquet de Nanterre tape du poing

Covermedia

18.3.2021 - 11:43

Patrick Poivre d’Arvor
Patrick Poivre d’Arvor
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Quand Patrick Poivre d’Arvor est accusé de viol, les langues se délient et les journaux sont tout prêts à accueillir les témoignages, vrais ou faux, le concernant. Mais le parquet de Nanterre, chargé de l’enquête, n’apprécie pas cet étalage dans la presse et entend bien faire respecter la présomption d’innocence et il l’a fait savoir par un communiqué.

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Dans l’affaire PPDA, le parquet de Nanterre veut travailler tranquille... ce qui signifie sans l’intrusion des médias dans le débat. Mais comment imaginer que la presse ne se passionne pas et n’intervienne pas dans une histoire qui met en scène l’un des plus célèbres membre de la profession.

Depuis que Florence Porcel a porté plainte contre Patrick Poivre d’Arvor, si la justice suit son cours, le tribunal populaire ne chôme pas non plus. Les journaux relaient des témoignages multiples et la plupart du temps anonymisés de jeunes femmes déclarant avoir subi sinon des viols, du moins des abus, des attouchements déplacés et ou du harcèlement.

Et c’est ce qui déplaît fortement aux magistrats instructeurs: ces témoignages sont souvent des dépositions judiciaires qui n’ont pas vocation à être publiées pendant l’enquête. «Cette publicité complique le travail d'investigation, porte atteinte à la présomption d'innocence du mis en cause, et à l'intimité des victimes», a fait savoir, par communiqué, le parquet de Nanterre qui annonce donc qu’il «ne communiquera plus sur cette enquête avant sa clôture, une fois l'ensemble des actes utiles réalisés». Le parquet aurait réagi après l’annonce dans la presse du dépôt d’une deuxième plainte, plainte qui, jusqu’à présent, n’existe pas.