Confidences AnnaLynne McCord a été diagnostiquée d'un trouble dissociatif de l'identité

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21.4.2021 - 11:09

AnnaLynne McCord
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L'actrice AnnaLynne McCord a évoqué ce que cela signifiait de vivre avec un trouble dissociatif de l'identité. L'ancienne star de «Beverly Hills 90210» s'est entretenue avec le docteur Daniel Amen.

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L'actrice AnnaLynne McCord a été diagnostiquée d'un trouble dissociatif de l'identité. L'ancienne star de «Beverly Hills 90210» a dévoilé ce que c'était de vivre avec cette maladie, auparavant connue sous le nom de trouble de la personnalité multiple, lors d'une conversation avec le docteur Daniel Amen.

«Je ne suis pas intéressée par la honte. Il n'y a rien dans mon parcours qui invite à la honte. C'est comme ça que nous en arrivons au moment où je peux structurer la nature de ces traumatismes omniprésents, aussi horribles soient-ils», a-t-elle expliqué.

La comédienne avait auparavant révélé avoir été abusée sexuellement durant son enfance, et que le traumatisme avait affecté ses relations, et lui avait causé une amnésie partielle. Mais ce n'est que lorsqu'elle s'est plongée dans sa carrière d'actrice qu'elle s'est rendue compte qu'elle souffrait d'un trouble dissociatif de l'identité.

«Tous mes rôles étaient des alters, mais je ne m'en suis pas rendue compte avant un projet que je faisais en même temps que 90210», explique-t-elle en référence à son film de 2012, «Excision».

«Je jouais une petite fille très cérébrale, perturbée, étrange, qui était très proche de ce que je ressentais en moi-même. J'étais comme mise à nue, c'était dur, et sûrement traumatique à nouveau, sans que je ne m'en rende compte. (...) J’ai fini le tournage un mardi à 2h du matin et le mercredi à midi je devais être la bombasse blonde de Beverly Hills heureuse et délurée. Je ne pouvais pas la trouver, elle n'était pas accessible. J'étais dans le noir, au fond de ce personnage, Pauline, et je ne pouvais m'en sortir», ajoute-t-elle.

Comme elle le dévoile, ses problèmes datent de ses années d'adolescence, lorsqu'elle avait une alter qu'elle appelait «petite Anna» lorsqu'elle avait 13 ans. «Elle était violente, majeur en l'air, anarchiste, du genre à vous poignarder avec la bague qu'elle portait, et vous auriez aimé. Puis elle vous aurait fait lécher le sang. C'était une petite créature vicieuse, mais j'ai tellement de gratitude envers elle car elle m'a sortie de l'enfer dans lequel j'étais», ajoute-t-elle.