Ariana Grande est encore en état de stress post-traumatique suite à l’attentat de Manchester qui a eu lieu l’année dernière. La chanteuse a confié à Vogue qu’il lui est notamment très difficile d’en parler.
Ariana Grande s’est livrée sur son combat contre son état de stress post-traumatique (ESPT) provoqué par l’attentat qui a eu lieu l’an dernier (17) à la fin de son concert à Manchester. La chanteuse venait de terminer de jouer quand un kamikaze a fait exploser une bombe qui a tué 22 personnes et fait 100 blessés au Manchester Arena. Dans un entretien accordé à la version britannique du magazine Vogue, la chanteuse s’est ouverte sur ses souvenirs douloureux et sur sa lutte pour surmonter le traumatisme qui en a découlé.
« Je déteste l’admettre mais c’est le cas. C’est ce que tout le monde me disait. C’est difficile d’en parler parce qu’il y a tellement de personnes qui ont subi des graves et immenses pertes. Mais oui, c’est quelque chose de réel, a-t-elle confié à la publication. Je connais ces familles et mes fans, et tout le monde là-bas en a aussi fait l’expérience. »
L’état de stress post-traumatique est un trouble de l’anxiété causé par des évènements qui déclenchent un stress extrême, de la peur ou de la détresse. Les personnes qui en souffrent revivent souvent l’’expérience à travers des cauchemars et des flash-back.
« Le temps est la plus grande chose, a-t-elle poursuivi. J’ai l’impression que je ne devrais même pas parler de ma propre expérience - comme si je ne devais rien dire. Je ne pense pas que je saurai un jour comment en parler et ne pas pleurer. »
Ariana Grande a reconnu qu’à la suite de l’attentat, elle s’est isolée pour enregistrer son nouvel album Sweetener, dont la sortie est prévue le mois prochain. « Tout le monde a cru que j’étais folle quand je suis rentré chez moi et que j’ai voulu me mettre immédiatement au travail, a-t-elle expliqué. J’étais en studio le jour suivant. Je suis une droguée du travail. »
Le mois dernier, Ariana Grande s’est fait tatouer une abeille - symbole de la ville de Manchester - derrière son oreille afin de commémorer l’attentat. Et elle a confié être en contact régulier sur Twitter avec une victime, Millie Robson, dont les jambes ont été frappées par des éclats d’obus pendant l’explosion.
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