Le prince Harry et son épouse Meghan, duchesse de Sussex, le 5 mars 2019 à Londres
Des policiers et des photographes devant le Mark Hotel lors de la «baby shower» de Meghan, l'épouse du prince Harry et duchesse de Sussex, le 20 février 2019 à New York
Meghan, épouse du prince Harry et duchesse de Sussex, le 8 mars 2019 à Londres
Meghan, l'épouse du prince Harry et duchesse de Sussex, le 11 mars 2019 à Londres
Avec son bébé, Meghan s'apprête à tester la patience de la famille royale
Le prince Harry et son épouse Meghan, duchesse de Sussex, le 5 mars 2019 à Londres
Des policiers et des photographes devant le Mark Hotel lors de la «baby shower» de Meghan, l'épouse du prince Harry et duchesse de Sussex, le 20 février 2019 à New York
Meghan, épouse du prince Harry et duchesse de Sussex, le 8 mars 2019 à Londres
Meghan, l'épouse du prince Harry et duchesse de Sussex, le 11 mars 2019 à Londres
Louée pour avoir fait souffler un vent de fraîcheur sur la famille royale, Meghan, l'épouse du prince Harry, s'apprête à tester les limites de l'aspiration au changement de la vénérable institution avec la naissance prochaine de leur premier enfant.
Avec son style moderne, californien, féministe et écolo, l'ancienne actrice américaine de 37 ans a certes dépoussiéré quelque peu les habitudes de la maison de Windsor, depuis son fastueux mariage avec Harry, petit-fils de la reine Elizabeth II, le 19 mai 2018.
Mais l'année écoulée a également montré à quel point il pouvait être délicat pour la duchesse de Sussex de faire coïncider ses envies avec les intérêts de la famille royale, censée incarner un symbole de stabilité et de moralité.
Et la naissance à venir du bébé princier, qui prendra la septième place dans l'ordre de succession au trône britannique, risque de compliquer encore un peu plus la situation.
Meghan s'est déjà attirée une volée de critiques après une coûteuse «baby shower», fête organisée entre une future maman et ses amies, à New York, dont elle était repartie en jet privé. Coût de l'opération: 300 000 livres (350 000 euros), selon les médias britanniques.
«La règle numéro un, c'est de ne pas étaler sa richesse sous le nez des Britanniques», avait alors taclé le journaliste et animateur télé Piers Morgan.
La «duchesse de l'Excès»
Le palais de Buckingham a fait les frais de l'affaire pour avoir maladroitement tweeté peu après regretter que «73% des familles les plus pauvres n'aient pas toujours les moyens de nourrir leurs enfants pendant les vacances scolaires».
Il n'en fallait pas davantage pour déclencher des réactions cinglantes sur les réseaux sociaux: «Peut-être pourriez-vous demander à la "duchesse de l'Excès" (jeu de mot avec le véritable titre de Meghan, duchesse de Sussex, ndlr) de payer une partie de son allocation de garde-robe?», a réagi un twitto répondant au nom de «OK».
Un porte-parole de la famille royale a également dû se fendre d'un rare démenti après que le magazine «Vanity Fair» eut affirmé que Meghan souhaitait prodiguer à son enfant une éducation basée sur le principe de neutralité du genre.
A ceci s'ajoutent des relations pas toujours évidentes avec la reine Elizabeth II, qui n'aurait pas particulièrement apprécié que Meghan lui demande d'emprunter une tiare de la collection royale pour son mariage.
«Elle aura la tiare que je lui donnerai», aurait ainsi déclaré la souveraine à Harry, selon le «Daily Mail».
Elizabeth aurait même personnellement informé le prince William, le frère de Harry, de sa décision d'interdire à Meghan de porter des bijoux de la fameuse collection, selon le «Sun».
De quoi tendre un peu plus les rapports entre les deux couples, Meghan et Kate, sa belle-sœur, plus traditionnelle, entretenant déjà des relations compliquées, selon la presse spécialisée dans la famille royale.
Une «naissance normale»
Contrairement à Kate, Meghan aurait choisi de ne pas accoucher dans la très chic aile privée «Lindo» de l'hôpital St Mary de Londres, et préfèrerait un endroit plus «intime», affirme «The Sun».
«Elle veut juste une naissance normale et naturelle pour faire connaissance avec son bébé, sans être pomponnée des pieds à la tête juste pour les photos» à la sortie de l'hôpital, déclare une source citée par le journal.
Meghan et Harry élèveront leur bébé à Frogmore Cottage, dans l'enceinte du château de Windsor, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de la capitale britannique. Ce bâtiment classé du XIXe siècle, à deux étages, avec une façade en stuc et un parapet, a fait l'objet d'une rénovation de 3 millions de livres (3,5 millions d'euros).
Pour la décoration de la chambre de l'enfant, Meghan souhaiterait utiliser de la peinture vegan infusée à l'huile d'eucalyptus, selon le «Daily Mail».
La duchesse, qui défend depuis longtemps les traitements holistiques, a récemment été repérée dans une boutique haut de gamme proposant des solutions homéopathiques pour les nouvelles mamans, rapporte le tabloïd.
Elle aurait en outre convaincu Harry de manger moins de viande en participant à son régime végétalien pendant la semaine. Des choix qui semblent trahir l'influence de sa mère, Doria Ragland, qu'elle décrit comme une professeur de yoga anticonformiste.
Meghan Markle: une icône de la mode?
Meghan Markle: une icône de la mode?
Bien qu’elle ne soit même pas encore membre de la famille royale, la princesse de la mode Meghan Markle engendre d’ores et déjà des bénéfices princiers pour certains stylistes.
Le manteau de Line The Label, que Meghan Markle portait au moment de l’annonce de ses fiançailles avec le prince Harry, a été épuisé au bout de quelques heures: «Nous avons eu 5000 demandes pour ce manteau», se rappelle le chef de la marque, John Muscat.
Après l’interview des fiançailles avec la BBC, le site web de la marque italienne Parosh s’est effondré. La cause: Meghan Markle portait l’une de ses robes.
Le fait que Meghan Markle portait l’un de ses manteaux lors de la messe de Noël à Sandringham, a été pour la styliste Bojana Sentaler «le plus beau cadeau de Noël de tous les temps!»
Sa visite à Nottingham au mois de décembre n’a pas été un plein succès que pour Meghan: le manteau à 800 francs qu’elle portait était épuisé au bout de deux heures et le sac à 670 francs dans les onze minutes qui suivirent son apparition.
On dit que le fait que Meghan Markle portait, lors d’une audience officielle, un sac d’Oroton, a valu à cette marque australienne d’échapper à la faillite.
Le manteau porté par Meghan Markle début avril, lors d’une visite à des sportifs à Bath, n’était plus en stock 24 heures après son apparition. Rien d’étonnant à cela: pour 270 francs, il était vraiment abordable en comparaison d’autres vêtements ou accessoires de la mode Meghan.
La robe de la marque Self-Portrait portée par Meghan Markle trois semaines plus tard valait quelque 400 francs, ce qui ne l’a pas empêchée d’être aussi épuisée en l’espace de quelques petites heures.
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