Actu people Bruce Springsteen: «Donald Trump me fait peur»

Bruce Springsteen est convaincu que Donald Trump est déterminé à diviser le pays. Le chanteur a déclaré à «Esquire» que le Président des Etats-Unis lui fait «peur».

Bruce Springsteen est un adversaire de Donald Trump depuis le début de son mandat, mais il admet maintenant que sa colère s'est transformée en peur. «Il n'a aucun intérêt à unifier le pays et a plutôt intérêt à faire le contraire et à nous diviser, ce qu'il fait presque quotidiennement», a-t-il déclaré à «Esquire». «C’est simplement un crime contre l’humanité, à mon avis. C’est un message terrible à envoyer au monde. Vous essayez intentionnellement de priver de leurs droits une grande partie des Américains. C’est impardonnable.»

Le chanteur de «Born in the USA» a affirmé que le mandat de Donald Trump représentait «un moment critique» dont il fallait s'inquiéter. «Ce sont des gens qui s'investissent pour nier l’idée d’une Amérique unie et d’une Amérique pour tous. C’est un moment critique. C’est un moment effrayant pour tout Américain consciencieux selon moi», a-t-il ajouté.

Le chanteur américain avait une nouvelle fois dénoncé, en juin (18), la politique d'immigration de l'administration Trump, pendant un de ses concerts à Broadway. A l'époque, la politique en place séparait les parents de leurs enfants arrêtés après avoir franchi la frontière américaine depuis le Mexique. Selon «The Guardian», Bruce Springsteen avait profité d'un de ses concerts pour condamner «les hauts responsables du gouvernement» pour leur politique, qu'il avait qualifiée «d'inhumaine». L’écrivaine Julie Owen Moylan a également déclaré sur Twitter qu’il avait décrit cette politique comme «honteuse, non-Américaine et rageante» au cours d’un long monologue, et a déclaré que c’était la responsabilité de chacun de s’assurer que «l’arc de l’univers moral» se dirige vers la justice.

«Pendant 146 représentations, j'ai suivi à peu près le même programme tous les soirs. Ce soir, quelque chose de différent est nécessaire», avait-il déclaré à la foule du Walter Kerr Theatre de New York, qui accueille sa résidence depuis le 17 octobre, résidence qui devrait s'achever en décembre.