People Carrie Fisher a protégé une amie contre un harceleur

(Cover) - FR Showbiz - Carrie Fisher a fait livrer une langue de vache à un producteur oscarisé qui harcelait l’une de ses amies. Heather Ross a raconté son aventure au micro de l’émission de radio Morning Mix.

Apparemment, celui qui était alors cinéaste lui avait donné rendez-vous pour évoquer un projet potentiel. Il était venu la chercher en voiture, et après s’être arrêté sur le bas côté, il avait commencé à lui grimper dessus. La comédienne avait été d’autant plus surprise qu’elle n’obéissait pas spécialement aux standards de beauté hollywoodiens, et qu’elle ne pensait pas avoir un jour à faire à ce genre de comportement. « Je me sentais en sécurité, ”Je suis trop grosse, je n’attirerai jamais ces gens, et je ne veux pas être actrice”, a-t-elle confié. Quand c’est arrivé, c’est arrivé tellement vite, que j’aie eu honte de moi. Je me suis dit que j’avais mal agi. Et je me suis dit, ”Bon, peut-être qu’en acceptant de le voir… je l’ai bien cherché”. »

Elle a raconté son calvaire à Carrie Fisher et cette dernière a décidé de réagir à sa manière en faisant parvenir au prédateur une menace bien emballée dans une boîte de chez Tiffany’s. « Carrie m’a envoyé un message et elle m’a dit : ”J’ai vu machin chez Sony. Je savais qu’il serait là, donc je suis allée le voir dans son bureau et je lui ai offert une boîte Tiffany’s avec un petit ruban blanc. C’était une langue de vache qui venait de chez Jerry’s Famous Deli et un petit mot qui lui disait : ”Si tu touches encore à Heather ou une autre femme, ce que tu recevras viendra de toi et il n’y aura pas besoin d’une boîte aussi grosse”. »

La réaction de la comédienne disparue l’année dernière n’a rien de surprenant quand on sait à quel point elle tenait à protéger ses proches. « Elle était comme ça, a ajouté Heather Ross. Elle me manque beaucoup. Elle était toujours là pour les autres. » Après avoir raconté son histoire, Heather Ross s’est sentie obligée de préciser qu’elle ne parlait pas de Harvey Weinstein, qui a provoqué une vague de confessions sans précédent qui n’a visiblement pas fini de se dérouler. Un article dans le New York Times, suivi d’un article dans le New Yorker, ont révélé il y a près de deux semaines les agissements nauséabonds du nabab désormais déchu et qui perduraient depuis 30 ans.

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