Le prince Harry et son épouse Meghan rendent visite à l'ONG «Justice desk» dans le township de Nyanga au Cap, le 23 september 2019.
Le prince Harry et son épouse Meghan posent avec des surfeurs de l'ONG «Waves For Change» sur la plage de Monwabisi Beach au Cap, le 24 septembre 2019.
Le prince Harry et son épouse Meghan posent avec des surfeurs de l'ONG «Waves For Change» sur la plage de Monwabisi Beach au Cap, le 24 septembre 2019.
Cheveux au vent, l'étape caritative de Harry et Meghan sur une plage du Cap
Le prince Harry et son épouse Meghan rendent visite à l'ONG «Justice desk» dans le township de Nyanga au Cap, le 23 september 2019.
Le prince Harry et son épouse Meghan posent avec des surfeurs de l'ONG «Waves For Change» sur la plage de Monwabisi Beach au Cap, le 24 septembre 2019.
Le prince Harry et son épouse Meghan posent avec des surfeurs de l'ONG «Waves For Change» sur la plage de Monwabisi Beach au Cap, le 24 septembre 2019.
Quelques pas de danse, une séance de méditation et des sourires par pelletées entières, le prince Harry et son épouse Meghan ont poursuivi mardi en Afrique du Sud leur tournée des activités caritatives par un arrêt à la plage.
Le duc et la duchesse de Sussex sont arrivés lundi dans la ville du Cap (sud-ouest) pour une visite de dix jours en Afrique australe, leur premier déplacement officiel depuis la naissance de leur fils Archie, 4 mois aujourd'hui.
Harry doit se rendre seul à partir de mercredi au Botswana, en Angola et au Malawi, au chevet de la défense de l'environnement et la lutte contre les mines antipersonnel.
Il doit retrouver Meghan en début de semaine prochaine en Afrique du Sud, à Johannesburg cette fois, pour la fin de leur visite.
L'étape de mardi a donc conduit les époux sur la plage de Monwabisi Beach, en lisière d'un township pauvre du Cap, pour soutenir l'ONG «Waves for Change», qui a fait de la pratique du surf un instrument de développement des jeunes en difficulté.
Décoiffées par les rafales de vent qui battaient la plage, Wendy Perks, 80 ans, et ses deux filles Jenny et Carol les y attendaient de pied ferme dans leurs pliants en exhibant drapeaux britanniques et masques de la reine Elizabeth.
«Nous sommes les plus grandes admiratrices de la royauté au monde», a affirmé à l'AFP Jenny, Sud-africaine et Britannique comme sa mère et sa sœur, «nous avons assisté aux mariages de Kate et William, à celui de Meghan et Harry, ainsi qu'au jubilé et au 90e anniversaire de la reine».
«Nous parions que Meghan aura une queue de cheval et un jeans», a-t-elle ajouté du haut de son expertise royale, «il y a beaucoup trop de vent pour une robe».
Bien vu. La duchesse est descendu de son 4x4 de luxe en pantalon noir et veste en jeans sur un chemisier blanc, suivie de près par son duc de mari en chemise verte et pantalon beige.
- Méditation dans le sable -
Sans passer par la plage – décidément trop de vent – le couple royal s'est enquis des activités de «Waves for Change» et de celles du Lunchbox Fund, qui fournit près de 30.000 repas par jour aux enfants pauvres de la région.
Le Lunchbox Fund fait partie des quatre associations caritatives retenues par Harry et Meghan pour bénéficier des dons offerts par le public à la naissance de leur fils Archie.
Après la présentation, des volontaires en combinaison de surf ont convié le couple royal à une danse et à une brève séance de méditation, assis en cercle dans le sable.
Leur visite «donne un coup de projecteur puissant sur +Waves for Change+ et d'autres ONG qui essaient de promouvoir la santé mentale par le sport», s'est réjoui son directeur Tim Conibear, «c'est une belle reconnaissance de notre travail».
«C'était super, ils étaient tellement décontractés et chaleureux», a renchéri, en pâmoison, une des volontaires Annelissa Mhloli, 24 ans, assise entre le duc et la duchesse pendant la méditation, «ils m'ont mise tellement à l'aise».
Même émoi ravi plus tard dans le fameux quartier aux maisons multicolores de Bo-Kaap, largement musulman. Le couple y a visité la plus vieille mosquée d'Afrique du Sud, bâtie en 1794, et dégusté quelques pâtisseries chez l'habitante.
«Ils sont très décontractés (...) tellement accessibles...«, a commenté la cuisinière du jour, Shaamiela Samodien, 63 ans, sous le charme.
Le prince Harry lui aussi s'est dit ravi de ces échanges et a salué la «force de la jeunesse». «Nous avons été très impressionnés par ces jeunes qui n'hésitent pas à s'imposer et à défendre les valeurs auxquelles ils croient».
Seul regret jusque-là dans les rang des mordus de la famille royale ou des curieux: L'absence publique du petit Archie, toujours invisible au deuxième jour de la tournée princière...
str-pa/jpc
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