Actu people Christian Quesada : mis en examen pour « corruption de mineur, détention et diffusion d’images pédopornographiques »

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28.3.2019 - 11:05

Source: Covermedia

Le champion des 12 Coups de midi sur TF1, Christian Quesada, a été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen pour « corruption de mineur, détention et diffusion d’images pédopornographiques », comme l’a révélé RTL. Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse a détaillé les faits qui lui sont reprochés.

Christian Quesada est actuellement en détention provisoire après avoir été mis en examen pour « corruption de mineur, détention et diffusion d’images pédopornographiques ». L’information, révélée par RTL, a été confirmée à la station par le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode.

Après une enquête de plusieurs mois suite à la plainte d’une jeune fille déposée en 2017 contre le champion des 12 Coups de midi, les enquêteurs ont remonté la piste pour finalement faire une perquisition à son domicile. Ils y ont découvert des centaines d’images et de vidéos pédopornographiques sur son ordinateur.

Concernant la corruption de mineur, le procureur de la République de Bourg-en-Bresse a expliqué que le candidat du jeu télévisé est entré en contact avec la jeune femme à l’aide d’un pseudo en se faisant passer pour une mineure. « Il lui demandait de se dévêtir, de lui envoyer des photos dénudées et lui a fait des propositions ouvertement sexuelles », a déclaré Christophe Rode à RTL.

Après deux jours d’interrogatoire, Christian Quesada semble avoir reconnu les faits qui lui sont reprochés. « Il se rend compte de la gravité des faits mais explique avoir seulement consulté ces images et n’avoir jamais commis d’agression sexuelle », ajoute le procureur de la République de Bourg-en-Bresse.

Une information judiciaire a été ouverte afin de découvrir si Christian Quesada faisait partie d’un plus grand réseau de partage d’images pédopornographiques. Selon l’article 227-23 du code pénal français, « le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s'ils n'ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation ». Les peines montent à 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende lorsque l’image est destinée à être diffusée. S’il s’agit d’une diffusion « en bande organisée », les prévenus encourent jusqu’à 10 ans de prison et 500.000 euros d’amende.

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