Famille déchiréeChristophe: son fils dénonce la vente de ses biens
CoverMedia
1.7.2020 - 09:35
La vente aux enchères des biens personnels de Christophe par sa femme, Véronique Bevilacqua, ne plaît pas à tout le monde. Notamment à Romain Vidal, le fils du chanteur, qui l’a qualifiée de «pompe à fric» sur Facebook.
Pour Romain Vidal, le fils de Christophe, la vente aux enchères des biens de son père est «une pompe à fric». C’est ainsi qu’il a décrit sur Facebook cette vente organisée par Véronique Bevilacqua, la femme du chanteur dont il était séparé depuis les années 2000 après près de 30 ans de vie commune.
«J’ai partagé la vente aux enchères de certains des objets mémoire du grand artiste Christophe, moi personnellement ça ne me dérange pas pour les raisons suivantes: peut-être comme c’est dit sur l’article ils n’ont pas assez de place, mais je pense que c’est une excusite (expression commerciale), peut-être que sa mémoire représente aussi une pompe à fric», a écrit le fils de Christophe et Michèle Torr sur son compte Facebook.
Véronique Bevilacqua a annoncé la vente aux enchères sur France Inter le 21 juin dernier, expliquant qu’elle ne peut «rien garder» et sa fille «pareil». «On a été tous les deux des collectionneurs de choses différentes, même si tous les objets américains nous ont branchés tous les deux. Moi, j’ai ma collection personnelle de jukeboxes, de postes, je suis blindée chez moi donc malheureusement je ne peux rien garder. Ma fille, c’est pareil. Donc on va faire une vente aux enchères», avait déclaré la mère de Lucie.
Néanmoins, Romain Vidal espère que les biens de son père satisferont les fans. «Ces objets souvenirs vont être achetés par des fans de Christophe donc sa mémoire sera là, surtout s’ils ont la gentillesse de nous le faire partager par l’intermédiaire du fan-club de l’artiste», a-t-il ajouté dans son post Facebook.
«Je pense qu’on n’a pas eu assez le temps de se connaître»
L’interprète des Mots Bleus n’a jamais reconnu officiellement Romain Vidal, né en 1967. Christophe avait expliqué en 2012, dans Brain Magazine, être «allé voir Michèle à l’hôpital, j’en avais envie», mais lorsque le producteur de la chanteuse lui a demandé d’aller reconnaître l’enfant, il a ressenti une «agression». «S’il n’y avait pas eu l’agression de ce mec, j’aurais analysé différemment, d’une manière totalement personnelle, et peut-être que l’enfant porterait mon nom», avait-il ajouté. Christophe et son fils avaient cependant fini par nouer contact. «Je pense qu’on n’a pas eu assez le temps de se connaître, j’aurais aimé qu’on se connaisse plus. J’aurais aimé avoir certaines réponses et lui aussi. (...) Je t'aime très fort Christophe, tu me manques et j'aurais aimé te dire plein de choses que je n'ai pas eu le temps de te dire», avait déclaré le fils de Christophe sur YouTube au moment de sa mort, pour lui rendre hommage.