Sa réponse aux détracteursCorinne Masiero répond à ses détracteurs
Covermedia
18.3.2021 - 14:21
Corinne Masiero s’est exprimée au micro de Mediapart au sujet de sa prestation aux César. L’actrice martèle qu’il est impératif que le gouvernement s’occupe de la culture.
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18.03.2021, 14:21
18.03.2021, 14:28
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Corinne Masiero a répondu aux détracteurs de sa prestation remarquée aux César. «Ce dont on parle le plus, c’est de mes vieilles fesses en ruine et de mes nichons qui tombent avec marqué "No Culture No Future", et je suis contente, parce que le but, c’était qu’on en parle. Aujourd’hui, il y avait même une télé autrichienne. Si je ne l’avais pas fait, on ne pourrait pas parler de ça», a-t-elle expliqué à Mediapart depuis le théâtre Sébastopol, à Lille.
La salle est occupée par ceux qui demandent au gouvernement d'agir, dont fait partie l'actrice de Capitaine Marleau. «On n’aurait pas parlé de la précarité des gens qui sont de la culture, on ne pourrait pas en parler», martèle-t-elle.
Quant à ses détracteurs? Ils ne l’inquiètent pas!« Qu’une meuf de mon âge se foute à oilpé, sans être rafistolée, avec les miches qui tombent, la cellulite, et les seins qui font comme ça, pas épilée... Ils se disent «Oh mon dieu! Qu'est-ce que c'est que ça!» Ça révèle beaucoup de choses, qu’on est bien dans une société patriarcale et sexiste», ajoute-t-elle.
La comédienne au franc-parler ne regrette absolument rien. «Désolée, depuis les Oscars (sic) de l’année dernière, de ne pas avoir la classe d’Adèle Haenel, que je trouve formidable, mais elle est jolie, elle a la classe. Moi ma force c’est d’être moche et populaire, et vulgaire, parce que vulgaire, c’est ce qui vient du peuple», affirme-t-elle.
Si Corinne Masiero a reçu des critiques (jusqu'à certains députés français, menés par le Républicain Julien Aubert, interpellant le procureur de la république de Paris, choqués parce qu'elle s'est montrée nue et évoquant une «exhibition sexuelle»), elle a aussi eu de nombreux remerciements. «J’ai reçu un tsunami de mercis, de je t’aime. Beaucoup de nanas d’un certain âge m’ont dit ›’Merci de montrer votre corps, on a le droit d’exister’’, des messages du Brésil, de Corée du Sud, des Etats-Unis, d’Inde», s’étonne Corinne Masiero.