L'actrice Felicity Huffman au tribunal fédéral de Boston, le 3 avril 2019
L'actrice Lori Loughlin à son arrivée au tribunal fédéral de Boston, le 3 avril 2019
Corruption pour entrer à l'université: deux actrices de Hollywood au tribunal
L'actrice Felicity Huffman au tribunal fédéral de Boston, le 3 avril 2019
L'actrice Lori Loughlin à son arrivée au tribunal fédéral de Boston, le 3 avril 2019
Les actrices américaines Felicity Huffman et Lori Loughlin ont comparu mercredi au tribunal de Boston après avoir été inculpées dans le vaste scandale de pots-de-vin payés par de riches parents pour garantir l'entrée de leurs enfants dans des universités américaines renommées.
Fidèles à leur mutisme depuis leur inculpation en mars, les deux actrices --arrivées séparément-- n'ont fait aucune déclaration aux nombreux journalistes. Lori Loughlin a simplement salué ses fans en souriant, avant d'entrer dans le tribunal.
Elles sont les plus célèbres des 50 personnes inculpées dans ce scandale de corruption sophistiquée, orchestrée par l'ancien patron d'une société d'aide à la préparation aux examens, William Singer.
Un délit passible de cinq ans de prison
Les 33 parents mis en cause ont été inculpés de «conspiration pour commettre de la fraude postale», un délit passible de cinq ans de prison.
Felicity Huffman, surtout connue pour son rôle dans la série «Desperate Housewives», est accusée d'avoir payé 15 000 dollars pour aider sa fille aînée à obtenir de meilleurs résultats à l'examen national américain SAT, déterminant pour l'admission dans les universités américaines.
Selon l'acte d'accusation, son mari --l'acteur William H. Macy-- et elle ont versé un pot-de-vin sous forme de don à une fondation créée par M. Singer, pour qu'un examinateur corrige les réponses de leur fille à l'examen. Et ils ont donné leur accord en 2018 pour répéter l'opération pour leur fille cadette même si, au bout du compte, cela ne s'est pas fait pour elle.
Lori Loughlin, star de la série familiale «La fête à la maison», et son mari le designer Mossimo Giannulli sont soupçonnés d'avoir payé 500 000 dollars en 2016 et en 2017 à la fondation de M. Singer pour que leurs deux filles soient présentées comme pratiquant l'aviron à haut niveau, afin de faciliter leur admission à l'Université de Californie du Sud (USC), qui dispose d'une équipe universitaire dans ce sport.
Un accord de plaider-coupable?
Grâce à la coopération de M. Singer, qui a plaidé coupable, les enquêteurs disposent d'enregistrements de conversations téléphoniques et de courriels échangés entre lui et les actrices.
Jusqu'à présent, aucun parent n'a plaidé coupable dans ce scandale qui implique aussi des administrateurs d'examens, des entraîneurs sportifs universitaires et de prestigieuses universités comme Georgetown, Stanford ou Yale.
Mais les spéculations abondent sur de possibles négociations entre les avocats des actrices et le procureur fédéral du Massachusetts (nord-est), qui pourraient déboucher sur un accord de plaider-coupable.
Ces accords sont fréquents aux Etats-Unis: lorsque les enquêteurs disposent de preuves jugées convaincantes pour un jury, les accusés sont encouragés à reconnaître au moins en partie leur culpabilité afin d'éviter un coûteux procès qu'ils risquent de perdre, moyennant la promesse d'une peine plus clémente.
Je connais le visage de cet acteur... mais son nom?
Je connais le visage de cet acteur... Mais son nom?
Tout le monde connaît leur visage, mais qu'en est-il de leur nom? Aujourd'hui, nous rendons enfin hommage à 20 héros de deuxième rang.
Peu importe que vous l'ayez découvert pour la première fois dans «Dallas», «Twin Peaks», «How I Met Your Mother» ou ici, dans «Le Diable et moi». Si son sourire diabolique marque les esprits, son nom nous échappe souvent: Ray Wise.
Elle a joué la demi-sœur de Cendrillon dans «À tout jamais, une histoire de Cendrillon», incarné la meilleure amie du personnage principal dans «Coyote Girls» et «Fashion victime» et interprété le personnage de Rose, la voisine de Charlie, dans «Mon oncle Charlie». Après toutes ces années passées au deuxième rang, Melanie Lynskey a récemment décroché le rôle principal dans le film Netflix «I Don't Feel at Home in This World Anymore». C'est bien mérité!
Tous les rôles de personnages quelconques qu'Hollywood a à offrir, John Carroll Lynch les a joués. Et comme il le fait avec brio depuis 1986, dans des séries policières comme «Fargo», par exemple, ses rôles ont aujourd'hui bien évolué. Ainsi, il campait un enquêteur dans «Body of Proof» et a récemment incarné le fondateur de McDonald dans «Le Fondateur». L'année dernière, il a même fait ses débuts de réalisateur avec «Lucky». Silence, on tourne!
Et c'est lui qui a décroché le rôle principal dans «Lucky»: Harry Dean Stanton. Des chefs d'œuvre comme «Le Parrain 2», «New York 1997» ou encore «Las Vegas Parano» ont misé sur les talents de l'acteur, qui a même incarné le personnage principal dans «Paris, Texas» de Wim Wenders en 1984. Harry Dean Stanton est décédé en septembre 2017 à l'âge de 91 ans.
D'après le critique de cinéma Roger Ebert, la même règle s'applique également aux films avec M. Emmet Walsh (à droite), qui a récemment incarné un écrivain suicidaire dans «Calvary». Cela fait près de 50 ans que l'acteur de 83 ans sublime les films dans lesquels il joue. On peut notamment citer «On s'fait la valise, Doc?», «Blade Runner» ou encore «Sang pour sang».
Quand Hollywood a besoin d'un Indien, c'est généralement à Graham Greene qu'on fait appel: du drame «La Ligne verte» à la romance pour adolescents «Twilight», du film d'action «Piège de cristal» à la série de science-fiction «Defiance», le Canadien, qui descend de la tribu indienne des Oneidas, fait toujours sensation. D'ailleurs, il a déjà été nominé aux Oscars: c'était en 1991, pour son rôle dans «Danse avec les loups».
David Paymer a lui aussi déjà failli remporter un Oscar: c'était en 1993, pour son second rôle dans «Mr. Saturday Night». Ce rôle, Billy Crystal l'avait écrit pour lui – lors de leur toute première collaboration («La Vie, l'Amour, les Vaches»), David Paymer avait beaucoup impressionné son célèbre collègue.
Judy Greer, ici dans «Jeff, Who Lives at Home», a si souvent entendu la phrase «Je vous ai déjà vue quelque part» qu'elle n'a pas hésité à intituler sa biographie «I Don't Know What You Know Me From: Confessions of a Co-Star» («Je ne sais pas d'où tu me connais: Confessions d'une co-star». Petit indice: vous l'avez peut-être vue dans «Ant-Man», «Jurassic World», «30 ans sinon rien» ou «The Descendants».
Il est le meilleur ami de Kevin Bacon, un lointain parent de Lady Di et un des seconds rôles les plus prisés d'Hollywood: il s'agit d'Oliver Platt, que vous avez certainement déjà vu dans des films comme «L'Expérience interdite», «2012» ou «X-Men: Le Commencement».
Son rôle dans «Westworld» est-il enfin devenu assez célèbre pour que les téléspectateurs retiennent son nom? Jeffrey Wright, qui a déjà remporté un Tony Award, un Emmy Award et un Golden Globe, aimerait bien. Cependant, malgré de brillants seconds rôles dans des productions prestigieuses comme «Casino Royale» ou «Hunger Games», son nom nous échappe encore et toujours.
Les rôles de décideurs sournois et de leaders excentriques font partie du quotidien de Kurt Fuller. Dans quoi a-t-on déjà pu voir l'acteur de 64 ans? Dans plus de 200 productions télévisées et cinématographiques, dont «SOS Fantômes 2», «Le Fan», «Desperate Housewives» ou encore «Psych: Enquêteur malgré lui».
«Plus je prends de l'âge, plus mes rôles deviennent intéressants et complexes», a confié l'actrice Margo Martindale (66 ans) au magazine de cinéma «IndieWire». Ces 30 dernières années, elle en a joué plus de 100 et a même volé la vedette au personnage principal dans des productions comme «Jours de tonnerre», «Million Dollar Baby» ou encore «Dexter». Sa récompense: des rôles réguliers dans des séries comme «The Americans», «Sneaky Pete», «The Millers» et «Justified».
Que faire si vous cherchez un petit personnage excentrique pour un film, mais que ce rôle est trop minable ou peu lucratif pour Danny DeVito? Appeler Wallace Shawn! Depuis 1967, l'acteur de 74 ans, qui a étudié la philosophie, l'histoire et la politique à Oxford et Harvard, est toujours prêt à nous faire rire – de «Princess Bride» à «Star Trek: Deep Space Nine», en passant par «Clueless».
Son père était autrefois le chauffeur de Franklin D. Roosevelt et il était lui-même destiné à devenir président – dans la série «24», tout du moins: William Devane dégage une autorité si naturelle qu'il joue souvent le rôle du commandant dans les films et séries. L'acteur, aujourd'hui âgé de 80 ans, a joué le ministre des Affaires étrangères dans «À la Maison-Blanche», le président dans «Stargate SG-1» et a même incarné John F. Kennedy.
Quelque chose cloche sur cette photo… Luis Guzmán sourit! Le Portoricain est pourtant abonné aux rôles de crapules et de casseurs. Les plus de 140 personnages qu'il a déjà interprétés étaient pour la plupart détestables et ça ne le dérange pas du tout: «Les rôles sont comme ils sont, mais je les rends mémorables», a-t-il déclaré un jour. «Quand je dois incarner un méchant, je donne aux téléspectateurs un vrai méchant dont ils se souviendront longtemps.»
Tout producteur de séries qui se respecte tente au moins une fois de s'adjoindre les services de Philip Baker Hall. Le réalisateur Robert Altman a d'ailleurs été si impressionné par l'acteur de Toledo qu'il l'a laissé interpréter Richard Nixon – le seul personnage de tout le film – dans son film «Secret Honor» (1984). Dans les années 90, l'homme de 86 ans aujourd'hui est devenu l'acteur fétiche de l'enfant prodige du cinéma Paul Thomas Anderson, qui a notamment fait appel au senior, toujours très digne, pour «Double mise», «Boogie Nights» et «Magnolia».
«Celui-là, je l'ai vu il y a pas longtemps dans "Logan"! Son nom? Je vais chercher sur Google. Ah oui, Richard E. Grant! Il a également joué dans la sixième saison de "Game of Thrones"? Et dans "Doctor Who", "Dracula" et "Hudson Hawk, gentleman et cambrioleur"? J'ai encore oublié, comment s'appelait-il?»
En général, il joue un ami ou un sympathisant du personnage principal, peut-on lire au sujet d'Héctor Elizondo sur Wikipédia. Une situation à laquelle a contribué le réalisateur Garry Marshall, qui a régulièrement attribué ce genre de rôles à l'acteur aujourd'hui âgé de 81 ans: le responsable d'hôtel au bon cœur dans «Pretty Woman», le gentil chauffeur dans «Princesse malgré elle» ou le témoin dans «Just Married (ou presque)».
À 20 ans, Charles S. Dutton n'aurait jamais cru qu'il remporterait un jour un Emmy Award pour ses apparitions dans «The Practice: Bobby Donnell et Associés». À l'époque, l'acteur âgé de 67 ans aujourd'hui purgeait déjà sa deuxième peine de prison. Il avait fondé une troupe de théâtre durant son incarcération et entamé des études d'arts du spectacle après sa libération.
Non, son nom n'est ni «Le gars de Scarface», ni «Le type de "Danger immédiat"» et encore moins «Le juge de "SOS Fantômes"». Cet acteur très prisé, qui se sent également à l'aise derrière la caméra et sur la scène de Broadway, s'appelle Harris Yulin.
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