Marché-Concours Coup d'envoi de la fête du cheval

ATS

11.8.2019 - 10:39

La grande parade des 400 chevaux marque le coup d'envoi du Marché-Concours de Saignelégier (JU). Plusieurs dizaines de milliers de personnes vont fouler jusqu'à dimanche soir le site de la manifestation dédiée à la promotion de l'unique race chevaline indigène (archives).
La grande parade des 400 chevaux marque le coup d'envoi du Marché-Concours de Saignelégier (JU). Plusieurs dizaines de milliers de personnes vont fouler jusqu'à dimanche soir le site de la manifestation dédiée à la promotion de l'unique race chevaline indigène (archives).
Source: KEYSTONE/PETER KLAUNZER

Le Marché-Concours de Saignelégier (JU) a débuté dimanche avec la parade des 400 chevaux. Cette année, la manifestation qui célèbre le cheval n'a pas invité un canton comme hôte d'honneur mais une institution culturelle, la Fédération nationale des costumes suisses.

Des milliers de personnes venues de Suisse mais aussi de l'étranger ont envahi dès le début de matinée sous le soleil le chef-lieu des Franches-Montagnes pour assister à cette grand-messe du cheval. Chaque année, ce sont en général entre 40'000 et 50'000 personnes qui arpentent le site du Marché-Concours durant le week-end.

Hôte d'honneur de cette 116e édition, la Fédération nationale des costumes suisses (FNCS) se présente au public sous la devise «Les costumes – diversité culturelle». La FNCS marque sa présence au grand cortège folklorique avec une délégation de plus de 500 représentants costumés issus des 26 cantons.

Traditions populaires

Le programme fait donc la part belle aux traditions et aux cultures populaires de toutes les régions linguistiques de Suisse. Parmi les spectacles proposés, le public peut assister à des productions de danse populaire, de cor des Alpes, de lancer de drapeau et de sonneurs de cloche.

Créée en 1926 à Lucerne, la FNCS compte plus de 15'000 membres adultes. La fédération est constituée de 26 associations cantonales qui sont toutes représentées à Saignelégier. Elle a des affinités avec le monde rural sans pour autant avoir des liens étroits avec l'élevage chevalin.

Pas de conseiller fédéral

Après quinze ans de présence ininterrompue, le Conseil fédéral est absent cette année de la fête consacrée à la promotion de l'unique race chevaline indigène. C'est pour des raisons d'agenda que le Conseil fédéral n'a pas pu déléguer l'un de ses membres aux Franches-Montagnes.

La présence d'un conseiller fédéral au Marché-Concours n'est pas une règle absolue mais cela était presque devenu une tradition. Cette année, la Confédération est représentée par le sous-directeur de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) Adrian Aebi qui va transmettre le message des autorités aux éleveurs.

Commercialisation des chevaux

Le Marché-Concours national de chevaux mêle kermesse, marché agricole et rendez-vous politique en cette année électorale. Mais la manifestation est d'abord une véritable vitrine de l'élevage et une plate-forme de commercialisation des chevaux de race franches-montagnes.

Le public ne semble jamais lassé, même si le programme de cette manifestation reste pour l'essentiel immuable avec la présentation des étalons, les courses, le quadrille campagnard, le grand cortège, sans oublier la tête de veau à la vinaigrette au menu de la journée des éleveurs samedi.

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