Actu people Crash fatal à Bryant: des enquêteurs écartent la défaillance du moteur

AFP

8.2.2020 - 02:23

L'hélicoptère qui transportait Kobe Bryant et huit autres personnes après son accident à Calabasas (Etats-Unis) le 26 janvier 2020
L'hélicoptère qui transportait Kobe Bryant et huit autres personnes après son accident à Calabasas (Etats-Unis) le 26 janvier 2020
Source: AFP/Archives

L'analyse des débris de l'hélicoptère qui s'est écrasé le 26 janvier, tuant la star du basket Kobe Bryant et huit autres personnes, ont montré que le moteur de l'appareil n'avait pas connu de défaillance, selon un rapport du Conseil pour la sécurité des transports (NTSB) publié vendredi.

Bryant et sa fille âgée de 13 ans Gianna faisaient partie des neuf victimes de cet accident d'hélicoptère survenu à l'ouest de Los Angeles.

«Tous les composants importants de l'hélicoptère ont été localisés aux alentours de l'épave», selon le régulateur des transports. Et «l'examen des pièces du rotor principal et de queue a permis d'identifier des dégâts conformes à une rotation entraînée par le moteur au moment de l'impact».

«Des sections visibles des moteurs n'ont montré aucune preuve de défaut interne incontrôlé ou pouvant conduire à une catastrophe», affirment les enquêteurs.

Ce rapport est un résumé des premières conclusions. Un rapport final identifiant les causes de ce crash ne devrait pas être rendu public avant un an.

L'appareil, un Sikorsky S-76B, s'est écrasé peu avant 10H00 (18H00 GMT) le 26 janvier, alors qu'un épais brouillard enveloppait la région. Il avait décollé de Newport Beach (environ 60 km au sud de Los Angeles), où résidait Kobe Bryant, en direction de la Mamba Academy, un centre sportif propriété de la star, situé à 135 km de là.

Autorités et experts ont très vite privilégié une manoeuvre accidentelle dans le brouillard plutôt que d'éventuels problèmes mécaniques.

L'appareil n'avait pas de boîte noire, car celle-ci n'était pas nécessaire sur ce type d'hélicoptère. Il n'était pas non plus muni d'une alarme d'altitude, comme la NTSB l'avait recommandé à plusieurs reprises à l'agence de l'aviation civile américaine (FAA).

Retour à la page d'accueil