Actu people Dan Reed défend l'erreur chronologique dans Leaving Neverland

Dan Reed, le réalisateur du documentaire Leaving Neverland, a défendu l'accusateur James Safechuck sur une date problématique. Il s'est exprimé sur Twitter.

Dan Reed a pris la défense de James Safechuck, l'un des deux hommes qui ont accusé Michael Jackson d'abus sexuels dans le documentaire Leaving Neverland. Les critiques ont remis en doute l'exactitude du documentaire à cause d'un témoignage de James Safechuck qui a commis une erreur de chronologie dans ses allégations contre le Roi de la Pop disparu. Il faisait référence à une agression survenue dans une partie de la maison de la star à Santa Barbara qui n'avait pas été construite à l'époque.

L'erreur a été repérée par le biographe de Michael Jackson, Mike Smallcombe. L'accusateur affirme avoir subi des attouchements à la gare de Neverland, mais Mike Smallcombe a partagé les plans de construction du bâtiment sur Twitter, qui montrent clairement que la gare a été ouverte en 1994, après la date de l'agression présumée située entre 1988 et 1992. Le réalisateur du documentaire, Dan Reed, a répondu au tweet en déclarant : « Oui, il ne semble y avoir aucun doute sur la date de construction de la gare ». Il affirme cependant que ce n'est qu'une erreur de calendrier et qu'il est toujours convaincu que tout ce que James Safechuck et le deuxième accusateur Wade Robson ont déclaré devant la caméra est vrai. « La date sur laquelle ils se sont trompés c'est celle de la fin des abus », ajoute-t-il.

Dan Reed a également publié une déclaration pour le magazine NME, affirmant que les abus se sont poursuivis après la construction de la gare. « James Safechuck était présent à Neverland aussi bien avant qu'après la construction de la gare, a-t-il déclaré. Les deux photographies de la gare présentées dans le documentaire ont été prises par Safechuck et fournies au cinéaste par lui-même. Le témoignage de Safechuck dans le film est qu'il a été agressé par Jackson dans plusieurs endroits sur plusieurs années, à l'adolescence. »

Le témoignage de James Safechuck n'est pas le seul à être mis en doute. Le biographe affirme également que Wade Robson a menti dans le documentaire lorsqu'il a déclaré que sa famille s'était rendu dans le Grand Canyon pendant plusieurs jours et l'avait laissé seul avec le chanteur à Neverland. Il affirme que la mère de l'accusateur, Joy, a témoigné « sous serment dans une déposition en 1993/1994 relative à l'affaire Jordie Chandler », assurant que son fils s'était rendu au Grand Canyon avec sa famille. « Ce sont deux histoires extrêmement détaillées et clés dans le documentaire, a-t-il noté dans sa déclaration. Et bien que cela n'exclue pas catégoriquement le fait que Jackson ait commis des abus, cela vous pousse à vous demander : s'ils ont fabriqué ces histoires, qu'en est-il du reste ? »

Le documentaire, diffusé le mois dernier, présente des interviews de James Safechuck et de Wade Robson, dans lesquelles ils expliquent tous deux avoir été agressés sexuellement par Michael Jackson à plusieurs reprises et à différents endroits quand ils étaient enfants. Les représentants de Michael Jackson démentent fermement ces accusations.