People Dominique Besnehard ne s'excusera pas

CoverMedia

7.3.2018 - 11:20

Source: Covermedia

Dominique Besnehard ne compte pas présenter ses excuses à Caroline De Haas. Comme le rappelle Le Figaro, le producteur a attaqué la polémiste féministe durant une matinale de CNews.

Dominique Besnehard n’est pas prêt de s’excuser. Même après avoir été attaqué de toute part par les téléspectateurs et téléspectatrices de la matinale de Jean-Pierre Elkabbach, le producteur et agent d'artistes n’entend pas revenir en arrière. « Quand je vois certaines journalistes qui disent : "Un homme sur trois est un prédateur"… Caroline De Haas là, j’ai envie de la gifler », lançait-il sans faire de concessions. Quelques heures plus tard, Dominique Besnehard était présent à la cérémonie des César, arborant un ruban blanc, symbole de son soutien aux femmes victimes de violences.

S’il se qualifie lui-même de véritable féministe, ses propos matinaux lui ont valu d’être pris pour cible par Audrey Pulvar ou encore Valérie Trierweiler. Face à cet emportement médiatique, il a préféré s’expliquer en s’invitant au plateau de C à Vous sur France 5. S’il a atténué ses propos, ce n’est pas pour autant qu’il s’excusera, bien au contraire. « Ce n’était peut-être pas le jour où il fallait dire ça. N’empêche que je suis plus choqué quand une femme dit : "Un homme sur trois est un prédateur". Ça, ça me choque beaucoup. C’est très grave ça. »

Il a ajouté : « J’ai connu un autre féminisme. C’était Françoise Giroud. C’était Delphine Seyrig. C’était Jeanne Moreau. C’étaient des femmes qui étaient féministes et qui pensaient que le féminisme ne devrait se faire qu’avec les hommes et en compagnie des hommes. Je sens quelque chose d’anti-hommes qui est insupportable ». Et de conclure sur la polémique : « Je n’ai pas envie de m’excuser parce que je voudrais qu’elle s’excuse de dire qu’un homme sur trois est un prédateur ».

Pour sa part, Caroline de Haas n’entend pas en rester là. Elle a annoncé vouloir porter plainte pour incitation à la haine en raison du sexe sur une personne vulnérable, chef d’inculpation passible de 45.000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement.

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