France Douze suspects dans le vol de Kim Kardashian

ATS

4.6.2020 - 01:53

Kim Kardashian s'était fait braquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week (archives).
Kim Kardashian s'était fait braquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week (archives).
Source: KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU

Le parquet français a demandé le renvoi aux assises des douze suspects dans le braquage spectaculaire, en octobre 2016 à Paris, de la starlette américaine Kim Kardashian, a indiqué mercredi une source judiciaire. Les bijoux n'ont jamais été retrouvés.

Avec un butin d'environ 9 millions d'euros, le groupe, décrit par les policiers comme une bande de truands à l'ancienne, est soupçonné d'avoir réalisé le plus gros braquage au détriment d'un particulier des vingt dernières années en France.

Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, la starlette américaine, alors âgée de 36 ans, s'était fait braquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Deux des voleurs l'avaient menacée avec une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bain

Bijoux fondus en or

Les braqueurs avaient emporté plusieurs bijoux en diamant et en or, dont une pierre de 18,88 carats, évaluée à près de quatre millions d'euros. Leur chef présumé, surnommé «Omar le vieux», a affirmé aux enquêteurs avoir confié le diamant à une personne dont il n'a pas révélé l'identité et avoir fait fondre les bijoux en or.

Le parquet de Paris demande que ces cinq braqueurs présumés, désormais libres sous contrôle judiciaire, soient jugés notamment pour «vol en bande organisée avec arme», «séquestration» et «association de malfaiteurs», le plus souvent en récidive, selon la source judiciaire.

Le ministère public demande aussi un procès pour le receleur présumé, appelé «Nez râpé», pour s'être rendu à huit reprises en deux mois à Anvers, capitale de la joaillerie, dont deux fois en compagnie d'«Omar le vieux».

La menace d'un procès se précise aussi pour trois proches d'«Omar le vieux»: son fils, soupçonné d'avoir joué le rôle de chauffeur, sa compagne et un de ses amis accusés tous deux d'avoir participé à l'organisation du coup. Le père d'un des braqueurs risque lui d'être jugé pour détention illégale d'armes et les deux derniers mis en examen pour avoir fourni des informations au gang.

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