Drew Barrymore Drew Barrymore – son passage en hôpital psychiatrique n'était pas une sinécure

Covermedia

24.2.2021 - 15:44

«On ne faisait pas de bêtises là-bas, et si on en faisait, on était jeté dans une cellule capitonnée ou attaché».
«On ne faisait pas de bêtises là-bas, et si on en faisait, on était jeté dans une cellule capitonnée ou attaché».
Maurizio Gambarini/picture-allia

Lorsque Drew Barrymore a été admise en hôpital psychiatrique à 13 ans, cela n'avait rien à voir avec les désintoxications de stars choyées dans un centre de luxe. L'actrice a évoqué ce dur passage de sa vie à Howard Stern.

Drew Barrymore a évoqué les 18 mois qu’elle a passés en hôpital psychiatrique lorsqu’elle était adolescente, dévoilant que cela n’avait rien à voir avec les cures de désintoxications pour célébrités. Elle s’est en effet moqué des luxueux centres de traitement de Malibu, en Californie, très prisés des stars qui veulent se débarrasser de leurs problèmes de drogue ou d’alcool tout en faisant amende honorable auprès du public, expliquant à l’animateur radio Howard Stern que l’hôpital psychiatrique de Van Nuys était tout sauf plaisant.

«On ne faisait pas de bêtises là-bas, et si on en faisait, on était jeté dans une cellule capitonnée ou attaché», s’est-elle remémoré, dévoilant que sa mère, Jaid Barrymore, l’avait hospitalisée à 13 ans. «J’allais en clubs, pas à l’école, je volais la voiture de ma mère, j’étais incontrôlable», explique-t-elle.

Trente ans de thérapie pour comprendre ses failles

Et si cette période de sa vie l’a menée à ne plus parler à sa mère pendant longtemps, elle affirme que cette dernière n’avait pas le choix. «Après 30 ans de thérapie, beaucoup de recherche intérieure, et le fait d’avoir maintenant des enfants, je pense que (ma mère) avait créé un monstre, et qu’elle ne savait pas quoi faire avec. Et je suis sûre qu’elle a vécu avec beaucoup de culpabilité pendant longtemps, d’avoir créé ce monstre, mais après je pense qu’elle a beaucoup souffert que je ne lui parle pas pendant longtemps. Je ne veux pas qu’elle se sente encore mal. Nier à ma mère de me voir ou me parler, c’était comme couper sa source de vie», ajoute-t-elle.

Selon elle, cette expérience traumatisante l’a aidée à prendre de meilleures décisions en tant que mère. «J’ai dit à mes filles que je n’étais pas leur amie, que je ne le serai jamais. Je suis leur mère. J’ai eu une mère qui a été mon amie, et on ne va pas faire ça», explique Drew Barrymore.

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