Actu people Ewan McGregor en avait marre d’être sollicité pour des selfies alors il a quitté Londres

CoverMedia

16.2.2020 - 11:06

European premiere of Christopher Robin held at the BFI Southbank, London

Featuring: Ewan McGregor
Where: London, United Kingdom
When: 05 Aug 2018
Credit: WENN.com
European premiere of Christopher Robin held at the BFI Southbank, London Featuring: Ewan McGregor Where: London, United Kingdom When: 05 Aug 2018 Credit: WENN.com
Source: WENN.com

Ewan McGregor a quitté Londres pour Los Angeles parce qu’il en avait marre qu’on lui demande tout le temps des selfie. L’acteur écossais a exprimé tout le dégout qu’il a envers cette pratique au micro du podcast Sunday Sitdown.

Ewan McGregor aimait vivre à Londres, mais à force d’être sollicité pour des selfies, il a préféré déménager. Vivant désormais à Los Angeles, l’acteur écossais jette un regard agacé sur cette pratique devenue maladive. Et s’il n’a rien contre le fait d’être accosté par des fans pour échanger quelques mots, c’est ce geste « sans âme et embarrassant » qu’il fustige.

« En tant qu’acteur, vous devez vous mettre dans les baskets des autres et si vous n’allez pas dans le monde réel alors votre travail ne se fonde sur rien, a-t-il expliqué au micro du podcast Sunday Sitdown. Je n’ai pas envie d’être obligé d’éviter de marcher dans la rue. Et il y a des endroits où c’est plus simple que d’autres. »

Et c’est pourquoi il a choisi Los Angeles. « C’est devenu plus difficile pour moi à Londres, et c’est sûrement pour ça que je n’y vis plus. J’ai remarqué que, quand j’allais quelque part seul, je marchais très rapidement avec la tête baissée. Je suis toujours heureux de parler avec des gens s’ils veulent discuter de mon travail, vraiment, mais maintenant les gens ne veulent plus que des selfies.

Il n’y a plus de conversation, plus de communication. C’est toujours quelqu’un qui s’approche et veut une photo, alors vous posez, puis il est content et s’en va. »

D’ailleurs, Ewan McGregor préfère encore qu’on lui dise que ses films sont des navets plutôt que de devoir prendre un selfie. « C’est une chose désincarnée, a-t-il poursuivi. Il n’y a pas d’échange de quoique ce soit. Alors qu’avant, c’était, “Oh, je t’ai vu dans ce film”. Même si les gens n’aimaient pas quelque chose, spécialement en Ecosse, j’avais au moins un, “Ce film dans lequel tu étais est à ch*er au passage”. Au moins il y avait une sorte d’échange et c’était plus satisfaisant des deux côtés à mon avis. »

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