MonacoCe que vous ne saviez pas sur Charlotte Casiraghi
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7.4.2021
Princesse des temps modernes, Charlotte Casiraghi, fille cadette de Caroline de Monaco, mène de front de nombreuses activités, de l’équitation à la mode, en passant par la philosophie. Le mardi 6 avril 2021, «Libération» lui consacre un portrait et révèle quelques traits de caractère insoupçonnables de la trentenaire.
07.04.2021, 16:20
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Maman de deux enfants, Raphaël, 7 ans, né de sa relation avec Gad Elmaleh, et Balthazar, 2 ans, né de ses amours avec Dimitri Rassam, Charlotte Casiraghi n’en demeure pas moins une femme très active. En 2020, elle avait confié avoir repris ses études de philosophie, à «Monaco Matin»: «Je viens de reprendre mes études de philosophie, ce qui, à 33 ans et avec deux petits garçons, est déjà assez costaud!»
Passionnée de philosophie, la jeune femme de 34 ans, est toujours restée en contact avec son professeur de philosophie, Robert Maggiori, avec lequel elle a publié un ouvrage philosophique, «L’Archipel des passions». En 2015 elle a créé avec lui et avec les philosophes Joseph Cohen et Raphaël Zagury-Orly, «Les rencontres philosophiques de Monaco».
Le professeur connaît donc très bien la petite-fille de Grace Kelly, et n’a pas hésité à confier quelques traits de sa personnalité au journal «Libération»: «Élève, elle était brillante mais très timide et pleine de la peur de rater. Aujourd’hui, elle m’impressionne, parce qu’elle est ultra-cultivée, avec une soif de savoir constante, mais elle a aussi une grande compréhension des situations comme des gens, forte d’outils qui relèvent de la psychanalyse». Il ajoute que Charlotte Casiraghi est aussi «vulnérable»: «Une vulnérabilité demeure, elle est facilement blessable».
Une vulnérabilité liée aux épreuves qu’elle a traversées
Le 3 octobre 1990, alors que Charlotte n’a que 4 ans, son père Stefano Casiraghi, qui participe au championnat du monde d’offshore, à Monaco, rappelle «Paris Match», percute une vague à très grande vitesse. Le bateau, en se retournant, a entrainé la mort du pilote. Pour fuir les paparazzis, Caroline de Monaco s’installe avec ses enfants à Saint-Rémy-de-Provence.
Déracinée, Charlotte Casiraghi confie: «La solitude, je l’ai ressentie assez tôt, adolescente, et c’est ce qui m’a poussée vers l’introspection. La compagnie des philosophes m’a donné l’impression que je n’étais pas seule». Et d’ajouter: «Mon expérience personnelle a été faite d’événements tristes, comme la mort précoce de mon père, mais ce sont des choses qui arrivent à tout un chacun, peu importe d’où il vient».
Plus de trente ans après le drame, Caroline et ses enfants se confient rarement sur la tragédie. Lors de son mariage avec Dimitri Rassam, en 2019, Charlotte a rendu un discret hommage à son père, notamment à travers les photos de la cérémonie, qui reproduisaient une séance photo réalisée en 1988 pour Karl Lagerfeld, et qui réunissait toute la famille.
De son père, Charlotte ne confiera à «Le parole della settimana» (lien en italien) que «la perte condense toutes les passions, toutes les émotions donc c’est impossible d’exprimer une émotion. Mais si je devais penser à quelque chose de particulier, je dirais le courage. C’est-à-dire que la perte nous amène à puiser dans ce courage et à surmonter l’angoisse de la perte, la peur. Peut-être que c’est mon père qui m’a donné ce courage. C’est quelqu’un qui était lui-même très courageux.»