«Endettée jusqu’au cou» Hélène Darroze inquiète pour l’avenir de ses restaurants

Hélène Darroze ne sait pas si ses restaurants survivront à la pandémie de coronavirus. La cheffe a confié à Paris Match être «endettée jusqu’au cou».

Hélène Darroze va-t-elle devoir mettre la clé sous la porte? C’est la question que se pose la cheffe à la tête de trois restaurants, The Conaught à Londres, La Jòia et Le Marsan à Paris.

Avec la pandémie de coronavirus, l’amie de Laeticia Hallyday a dû ajouter un emprunt à ceux existants.

«Pour survivre, on a été obligés de prendre le PGE, le prêt garanti par l’Etat ; et je vais faire deux fois moins de chiffre d’affaires. Le pays doit nous aider à nous relancer, sinon il y aura une hécatombe de chômeurs et de faillites», a-t-elle déclaré à «Paris Match». Si ses restaurants font faillite, cela ne la touchera pas qu'elle personnellement. Toutes les personnes qu'elle emploie se retrouveront sans travail. De plus, elle n’est pas seule à s’être endetté pour ses restaurants, puisqu’elle a investi avec «sept copains».

Une inquiétude partagée par son confrère Jean-François Piège. «Cet endettement, il va bien falloir le rembourser!», lance celui qui a aussi fait appel à l’aide de l’Etat pour maintenir ses établissements à flots.

Pour l’instant, Hélène Darroze, comme tous les autres restaurateurs, ne peut rouvrir ses établissements. Elle s’est donc lancée dans la vente à emporter. «J-1… vente à emporter autour d’un menu Entrée-Plat-Dessert. C’est demain et c’est émouvant… et stressant… comme une première fois…», a écrit Hélène Darroze ce 13 mai sur son compte Instagram en légende d’une photo du menu en vitrine de La Jòia. L’établissement propose en effet le «menu du week-end directement chez vous». Un changement de taille pour cet établissement sélectionné par le Guide Michelin.