(Cover) - FR Showbiz - James Cameron n’est pas fan de la stratégie de Netflix, qui vise à sortir des films en même temps au cinéma et en streaming. Le cinéaste est responsable de certains des plus gros succès de l’histoire des blockbusters, de Terminator à Avatar en passant par Titanic, et visiblement, la manière dont la société de Reed Hastings gère ses sorties – qui a déjà fais scandale lors du dernier festival de Cannes – ne lui plaît pas du tout. « Ça ne me plaît pas. Je trouve ça stupide. L’expérience de la salle de cinéma a quelque chose de sacré et je ne veux pas la voir disparaître, a-t-il confié au Daily Telegraph. Je ne pense pas qu’elle disparaîtra, mais on ne devrait pas empêcher le public de découvrir certains films sur un grand écran. »
De son côté, James Cameron fait tout pour réaliser des films qui font sens sur un grand écran et il est convaincu que le public désire encore se prêter à une expérience sur laquelle « il n’a aucun contrôle ».
A côté de ses remarques sur le cinéma et sa distribution, James Cameron a aussi évoqué certaines de ses histoires d’amour, notamment avec la comédienne Linda Hamilton, qu’il avait quittée quelques jours après son couronnement aux Oscars pour Titanic. Aujourd’hui, il partage sa vie entre la Californie et la Nouvelle-Zélande - où il tournera les prochains Avatar - avec sa femme, Suzie Amis, qui lui permet de garder les pieds sur terre. « Elle m’accompagne tout au long d’Avatar. Elle sait ce qui est en train de se préparer. Elle m’est d’un grand soutien. Et j’ai appris à intégrer la fabrication d’un film à ma vie. Le secret, c’est de ne pas prendre la réalisation trop au sérieux. Je pense que j’ai une attitude plus saine que quand j’ai réalisé Terminator ou Terminator 2 », a-t-il confié.
Il a néanmoins précisé qu’il aurait bien aimé avoir son mot à dire sur les suites de certains films qu’il a réalisés, comme Terminator ou Alien – dont il avait réalisé le deuxième épisode, considéré par certains fans comme le meilleur de la saga. « Si j’avais pu passer 20 minutes avec le réalisateur, en amont, j’aurais pu aider. Mais ce n’est pas comme ça que l’industrie fonctionne », a déploré James Cameron.
Cover Media
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