Johnny Hallyday pendant une répétition à l'Olympia le 22 octobre 1962
Johnny et Laetitia Hallyday à Paris le 30 septembre 2002
Johnny Hallyday le 29 septembre 2006 à Paris
Johnny Hallyday au Parc des Princes à Paris le 11 juin 2003
Johnny Hallyday et la "destroyance"
Johnny Hallyday pendant une répétition à l'Olympia le 22 octobre 1962
Johnny et Laetitia Hallyday à Paris le 30 septembre 2002
Johnny Hallyday le 29 septembre 2006 à Paris
Johnny Hallyday au Parc des Princes à Paris le 11 juin 2003
Malgré une image assagie depuis son mariage avec Laeticia, Johnny Hallyday a longtemps flirté avec la drogue et l'alcool, une "destroyance" que lui et ses proches évoquaient régulièrement.
Johnny Hallyday "a besoin de ces descentes aux enfers. Ce n'est pas évident pour moi, quand on a des enfants (...). De le voir se détruire, c'est douloureux", confiait ainsi Laeticia qui a épousé le chanteur en 1996.
Dans un interview choc accordée à l'écrivain Daniel Rondeau et publiée dans le Monde en 1998, Johnny Hallyday parlait ouvertement de ce qu'il appellait sa "vie de destroyance".
Grand fumeur de Gitanes, il confessait avoir consommé de l'opium et du hashish et pris de la cocaïne. "J'en ai pris longtemps en tombant de mon lit le matin. Maintenant, c'est fini. J'en prends pour travailler, pour relancer la machine, pour tenir le coup", disait-il, confiant avoir dû prendre "beaucoup de cocaïne" pour accoucher des paroles de "La musique que j'aime", sortie en 1973.
"Il faut que j'aille mal pour savoir que je pourrais aller bien. J'ai besoin d'être au fond du trou pour remonter. Je sens le danger", expliquait-il.
Johnny Hallyday était depuis toujours taraudé par la peur de la mort, de la maladie et, surtout, de la solitude.
Phénomène médiatique depuis l'âge de 17 ans, après une enfance difficile, il confiait souvent être pris d'angoisse quand il se retrouvait seul dans sa chambre d'hôtel après ses concerts. Insomniaque, il a longtemps entraîné ses amis dans d'interminables et alcoolisées virées nocturnes.
Ces dernières années, il assurait avoir assaini son mode de vie, mais passait encore de longues nuits à regarder des classiques américains dans les salles de projection installées dans ses villas de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), Saint-Barthélemy ou Los Angeles.
Cette "vie de destroyance" l'a souvent conduit au bord du gouffre. En 1966, il a tenté de se suicider, après une dépression nerveuse. Un an plus tard, il était victime d'un accident de voiture dans le sud de la France - premier d'une longue liste -, alors qu'il roulait à 200 kilomètres heures. Et en 1985, il s'écroulait sur scène, terrassé par une syncope.
Après avoir frôlé la mort en 2009 suite à des complications consécutives à une opération du dos, Johnny avait avoué avoir traversé une phase de "dépression terrible", de "violentes angoisses qu'(il) n’arrivait à évacuer que par une hyper-agressivité".
Contre toute attente, le rockeur avait réussi à surmonter ses ennuis de santé et à reprendre ses tournées marathon. "La première fois que je suis mort, je n'ai pas aimé ça, alors je suis revenu", confiait-il en 2013.
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