Argent La succession Aznavour dans le collimateur du Fisc

CoverMedia

30.9.2019 - 16:42

Un an après son décès, Charles Aznavour, ou plutôt sa succession, se retrouve scrutée par le Fisc.
Un an après son décès, Charles Aznavour, ou plutôt sa succession, se retrouve scrutée par le Fisc.
AFP

Un an après son décès, Charles Aznavour, ou plutôt sa succession, se retrouve scrutée par le Fisc. D'après La lettre A, la société qui s'occupait de ses tournées aurait omis de déclarer ses dates à l'étranger.

La société qui s'occupait des tournées de Charles Aznavour aurait-elle «oublié» de déclarer les dates du chanteur à l'étranger? C'est en tout cas l'hypothèse avancée par Bercy, selon La lettre A.



Les enquêteurs de Bercy seraient depuis 2011 sur la piste d'une société basée au Panama, Adanarts International, qui aurait servi de transit pour les cachets gagnés par Charles Aznavour à l'international, mais qui serait en fait gérée par la société française Musarm. C'est une plainte de deux des musiciens du chanteur, Tony Bonfils et Jean-Jacques Carmier, renvoyés par Charles Aznavour en 2011, qui ont mis les enquêteurs sur la piste. Ils avaient porté plainte aux Prud'hommes pour «travail dissimulé» et «rupture abusive de contrats de travail».

Or, dans leurs échanges de mails, il apparaissait clairement que, contrairement à ce que prétend Musarm, qui affirme ne s'occuper que des concerts français de l'artiste, divers aspects (billets d'avions, demandes de visas) étaient gérés par Musarm.

L'avocat de Charles Aznavour ne serait pas au courant du contrôle fiscal opéré par Bercy.

Ces célébrités sont décédées en 2018

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