De dalaï lama (c), le 31 décembre 2018 à Bodhagaya, en Inde
L'hôpital Max où le dalaï lama a été transporté pour effectuer une visite médicale, le 10 avril 2019 à New Delhi, en Inde
Le dalaï lama transporté à l'hôpital de New Delhi pour des douleurs thoraciques
De dalaï lama (c), le 31 décembre 2018 à Bodhagaya, en Inde
L'hôpital Max où le dalaï lama a été transporté pour effectuer une visite médicale, le 10 avril 2019 à New Delhi, en Inde
Le dalaï lama a subi un «check-up» dans un hôpital de New Delhi à la suite de douleurs à la poitrine et son état de santé est stable, a déclaré un de ses représentants.
Ngodup Tsering, représentant aux Etats-Unis du moine bouddhiste, a indiqué à l'AFP que le chef spirituel tibétain, 83 ans, s'est envolé mardi matin pour New Delhi afin d'effectuer une visite médicale à l'hôpital Max, à la suite d'une «légère toux».
«Le médecin a dit qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Ce n'est pas si grave», a affirmé M. Tsering, sans indiquer si le dalaï lama a été hospitalisé en vue d'un traitement.
«Il prend quelques jours de repos», a-t-il dit.
Le commissaire de police de Kangra, Santosh Patial, a expliqué au quotidien Indian Express que le chef spirituel tibétain, qui vit en exil depuis 60 ans à Dharamshala, dans le nord de l'Inde, a pris un vol régulier mardi.
«Il n'y a aucune raison de paniquer», a-t-il assuré.
Bien que le dirigeant exilé reste un orateur extrêmement populaire, il a réduit ses engagements internationaux et n'a rencontré aucun leader étranger depuis 2016.
Les gouvernements à travers le monde ne se pressent cependant pas pour l'inviter, craignant de susciter la colère de la Chine.
En 2011, le dalaï lama a empêché toute tentative de Pékin de désigner son successeur, allant jusqu'à annoncer que sa lignée, perpétuée depuis le XIVe siècle, pourrait s'éteindre à sa mort.
A Washington, où le leader spirituel tibétain jouit d'un large soutien au sein de l'ensemble de la classe politique, un sénateur a soulevé la question de sa succession, lors d'une audition mardi.
Le sénateur républicain Cory Gardner, qui dirige la sous-commission sénatoriale des relations étrangères avec l'Asie, a déclaré que les Etats-Unis devaient suivre la question de sa succession.
«Laissez-moi être très clair, le Congrès américain ne reconnaîtra jamais un dalaï lama qui serait choisi par les Chinois», a-t-il affirmé.
Même l'Inde, qui lui a offert l'asile en 1959 lorsqu'il s'est enfuit en traversant à pied l'Himalaya déguisé en soldat, lui a tourné le dos.
Le gouvernement semble avoir mis en garde les autorités contre sa participation à des événements, selon des sources diplomatiques sensibles.
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