Actu people Le monde de l'édition lance un appel à Emmanuel Macron

CoverMedia

25.5.2020 - 13:10

250845 L.Urman / Starface 2020-02-05 
 
 French President, M. Emmanuel MACRON, receive President of Argentina, M. Alberto Angel FERNANDEZ in Paris.
Le President de la Republique, M. Emmanuel MACRON, recevra le President de la Republique argentine, M. Alberto Angel FERNANDEZ, au Palais de l Elysee pour un entretien suivi d un dejeuner.
250845 L.Urman / Starface 2020-02-05 French President, M. Emmanuel MACRON, receive President of Argentina, M. Alberto Angel FERNANDEZ in Paris. Le President de la Republique, M. Emmanuel MACRON, recevra le President de la Republique argentine, M. Alberto Angel FERNANDEZ, au Palais de l Elysee pour un entretien suivi d un dejeuner.
Source: Covermedia

L'édition française ne veut pas mourir ! Alors que la crise frappe très durement les métiers du livres, ses acteurs ont plaidé leur cause auprès d'Emmanuel Macron.

Le livre, secteur déjà fragile, est encore plus mis en danger par la crise du covid-19. C'est pourquoi 652 acteurs de cette industrie en berne ont appelé Emmanuel Macron, lui demandant de sauver un des fleurons de la culture française.

« La fermeture complète des librairies a entraîné, pour celles-ci, une perte de la quasi-totalité de leur chiffre d'affaires et de plus de 80 % pour les maisons d'édition. Distributeurs, diffuseurs et imprimeurs ont de ce fait été lourdement affectés. Les auteurs, privés de ventes de livres et de rencontres rémunérées, connaissent une perte de revenus sans précédent. Le monde du livre est en danger », entament les lanceurs d'alerte dans une lettre adressée au président de la République Française.

En effet, concurrencés par Amazon, et souffrant fortement de la fermeture liée à la crise du covid-19, les libraires sont plus en danger que jamais. Pourtant, lorsque le 6 mai, Emmanuel Macron a évoqué le plan de relance de la culture, nulle mention du livre, ni de l'édition. Un oubli tragique que ne manquent pas de faire remarquer ceux qui ne veulent pas voir mourir ce pan de la culture française.

« Hélas, le 6 mai, Monsieur le président, présentant votre plan de relance pour la culture, vous avez choisi de ne plus parler des livres ni de celles et de ceux qui les écrivent, les traduisent, les éditent et les vendent. Stupeur dans nos rangs. L'écriture et la lecture seraient-elles oubliées pour être trop souvent silencieuses et solitaires », interrogent-ils.

La culture est en grand danger. Espérons qu'elle soit sauvée.

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