Actu people Les artistes français se mobilisent pour la réforme des droits d'auteur

CoverMedia

25.3.2019 - 11:12

Mercedes Benz Fashion Week Berlin Autumn/Winter 2016 - Peek & Cloppenburg and Fashion ID arrivals at the fashion tent at Brandenburger Tor (Brandenburg Gate)

Featuring: Louane
Where: Berlin, Germany
When: 23 Jan 2016
Credit: Patrick Hoffmann/WENN.com
Mercedes Benz Fashion Week Berlin Autumn/Winter 2016 - Peek & Cloppenburg and Fashion ID arrivals at the fashion tent at Brandenburger Tor (Brandenburg Gate) Featuring: Louane Where: Berlin, Germany When: 23 Jan 2016 Credit: Patrick Hoffmann/WENN.com
Source: Patrick Hoffmann/WENN.com

Les eurodéputés doivent voter ce mardi (26 mars 19) la réforme des droits d'auteur sur Internet. Une réforme encouragée par un grand nombre d'artistes français, qui ont signé une tribune publiée dans le Journal du Dimanche.

Ils sont 171 à avoir signé une tribune, publiée dans le Journal du Dimanche (24 mars 19), pour soutenir la réforme des droits d'auteur. De Jean-Jacques Goldman au dessinateur Enki Bilal en passant par l'actrice Sandrine Bonnaire ou encore la chanteuse Louane, ils appellent tous de leurs vœux une réévaluation des revenus générés par les plateformes Web qui utilisent leurs contenus, comme YouTube, Google, ou encore Twitter.

Dans ce texte, en forme de lettre ouverte au Parlement Européen, qui votera cette réforme mardi (26 mars 19), les signataires présentent les mastodontes du Net comme des « géants devenus ogres », partis avec de nobles intentions de partage de la culture avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un business extrêmement lucratif. « C’est ainsi que les géants devinrent riches, très riches, plus riches qu’ils ne l’avaient imaginé eux-mêmes. Leurs services étaient devenus si lucratifs que l’argent était devenu leur principale raison d’être. Convaincus de l’utilité absolue de leur action pour le bien-être de l’humanité, les géants, devenus ogres, refusaient qu’on leur résiste », expliquent les artistes.

Face à la toute-puissance de ces diffuseurs de contenus, qui profitent d'une réglementation européenne votée en 2001, donc avant l'explosion d'Internet, les signataires appelle les eurodéputés à ne pas être dupes face à l'influence de ces « ogres ». « Nous défendons le droit d’écrire notre histoire et non de vivre celle que les géants ont décidée pour nous, nous défendons l’intérêt général et pas seulement des intérêts privés car nous ne défendons rien d’autre que notre bien commun le plus précieux, une certaine idée de la démocratie (…) Mesdames et Messieurs les eurodéputés, l’Europe et le monde vous regardent », concluent-ils.

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