Animaux Les manchots sont de retour au zoo de Bâle

ATS

19.12.2018 - 17:38

Après une année d'absence, les manchots ont repris leurs quartiers au zoo de Bâle. L'espace consacré aux neuf manchots papous et aux dix-sept manchots royaux a été rénové, agrandi et doté d’une deuxième salle intérieure ainsi que d'un deuxième bassin.

Les oiseaux de mer sont revenus le 15 décembre du zoo allemand de Wuppertal, qui les a accueillis provisoirement, a indiqué mercredi le parc bâlois. Ils ont voyagé dans un véhicule de transport équipé d'un système de refroidissement et de caisses spéciales. Les caisses étaient aménagées en plusieurs compartiments séparés par des cloisons en tôle perforée, permettant de maintenir le contact visuel.

Le déménagement s'est déroulé dans le calme et sans accroc. Les cloisons ont été retirées progressivement et les palmipèdes ont ensuite rejoint leur enclos par eux-mêmes. Ils ont retrouvé l'appétit dès le lendemain. La "promenade des manchots", attraction hivernale prisée du public durant laquelle les animaux se baladent dans le zoo, devrait reprendre à partir de jeudi déjà.

Naissance

A l'exception de trois manchots royaux, les oiseaux qui sont de retour dans la cité rhénane sont originaires du zoo de Bâle. Un couple bâlois a couvé un œuf au zoo de Wuppertal. Le petit a lui aussi traversé la frontière.

Le nouveau lieu de vie des manchots s'étend sur 150 mètres carrés (dont 50 pour l'eau), contre 60 auparavant. Les deux parties de l’enclos sont reliées sur terre par des portes et sous l’eau par une porte coulissante. Les enclos peuvent être utilisés ensemble ou indépendamment. En outre, des zones de couvaison surélevées ont été créées. Les travaux ont coûté 2,4 millions de francs.

Originaires du sud de l'Antarctique

Les manchots royaux vivent dans les îles du sud de l'Antarctique. Leur espérance de vie est d'une vingtaine d'années. Ils ne sont pas menacés, mais leur nourriture de base (poissons, calmars) est affectée par la dégradation de l'environnement.

Les papous sont également originaires du sud de l'Antarctique. Leur espérance de vie est de 15 ans (30 en captivité) et ils se nourrissent de krill, de poissons et de crabes. Ils sont peu menacés, selon le zoo de Bâle.

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ATS