(Cover) - FR French Stars - Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson sort aujourd’hui sur les écrans français. Pour son réalisateur, les « thématiques » de son long-métrage « ne sont pas celles développées habituellement dans les space-opera américains, plutôt guerriers ».
Comme l’explique Luc Besson au Figaro, « le film repose sur des bases qui sont très européennes ». C’est pour cela que c’était important pour lui de le tourner dans les studios qu’il a créés en France. « Le message de Pierre Christin dans la BD est très centré autour de valeurs humanistes, une complémentarité entre les races, une volonté d’entente », explique-t-il. Il ajoute : « Surtout, l’hégémonie américaine est absente de Valérian. Ensuite, le couple moteur de l’aventure, Valérian et Laureline, c’est quelque chose qui n’existe pas dans la SF d’outre-atlantique. Une autre chose est différente aussi dans Valérian, les méchants ne sont pas les Aliens, ce sont les humains ».
Si Luc Besson a décidé de se replonger dans la science-fiction, après le Cinquième élément, c’est parce qu’elle l’inspire. « Le futur est une page blanche. Et ça me plaît beaucoup. J’en ai marre de la science-fiction sombre et déprimante, apocalyptique. J’ai voulu qu’il y ait de l’optimisme dans Valérian, comme dans la BD. Les créateurs Mézières et Christin m’ont dit que j’avais été fidèle à l’esprit de leur BD, et au message humaniste qu’ils ont voulu transmettre », précise Luc Besson.
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