Propos critiqués Nicolas Bedos dans une nouvelle galère

Nicolas Bedos a-t-il poussé trop loin le bouchon dans son dernier message sur le match PSG / Bayern de Munich? Il lui a fallu, en tout cas, rectifier le tir et réaffirmer son antiracisme sur le site du CRIF.

«Mais dans quelle galère s’est-il encore fourré?», a-t-on envie de s’exclamer après la dernière sortie humoristique de Nicolas Bedos qui a agité le petit monde médiatique. Une galère telle que le réalisateur et comédien doit en passer par le site Internet du CRIF pour dissiper un malentendu et présenter des excuses à cette même association qui n’avait pas apprécié la blague du fils de l’humoriste disparu Guy Bedos.

De quoi s’agit-il? A la base, un message qui se veut drôle, posté le soir de la finale de la Ligue des champions entre le PSG et le Bayern de Munich: «Certains soirs, quand tu n’aimes pas le foot, tu comprends mieux ce que ressent un Palestinien en week-end à Deauville.» Mais la solitude du non fan de foot au moment d’un match de Ligue des Champions n’a pas fait pleurer les foules, et, pire, le message n’a pas fait beaucoup rire non plus.

S'attaquer à tous

Sans s’étendre sur ce qu’il a voulu dire, Nicolas Bedos avant de rappeler ses nombreux combats contre le racisme et inciter à rire ensemble, a pris soin de disserter sur ce qui est drôle ou pas, et qui peut en décider. «Rien ne nous autorise, ni vous ni moi, à statuer sur ce qui est drôle et ce qui ne l’est pas», explique-t-il à une interlocutrice sur le site.

Et Nicolas Bedos de préciser que son humour s’attaque à tous, sans distinction, «les profs, les flics, les pharmaciennes, les bretons d’origine espagnole, les arabes astigmates aussi bien que sur les lesbiennes hypermétropes et les danseurs cul de jatte protestants». L’humour et la caricature étant, selon lui, «par essence» «erroné» «excessif», voire absurde.

Certes. La rapide réponse de l’artiste suffira-t-elle à stopper l’emballement que le message avait provoqué?