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Télévision Nicolas Cage incarnera Joe Exotic
Nicolas Cage incarnera Joe Exotic dans une série télévisée consacrée à cet excentrique propriétaire de grands fauves au cœur d'un documentaire à succès, «Au royaume des fauves», a annoncé un agent de l'acteur américain. Le comédien en sera aussi le producteur exécutif.
Hybride entre documentaire animalier et «Breaking Bad», «Au royaume des fauves» («Tiger King» en version originale) a été en tête des oeuvres les plus regardées sur Netflix aux Etats-Unis. Il retrace la vie de l'exubérant «Joe Exotic», 57 ans et de son vrai nom Joe Maldonado-Passage, propriétaire d'un zoo dans l'Oklahoma, où il élève tigres, lions et autres panthères.
Joe Exotic arbore une coupe mulet peroxydée, une moustache en fer à cheval et de multiples boucles d'oreille. Ouvertement homosexuel (il a «épousé» deux hommes lors d'une cérémonie à trois), il a amassé une petite fortune grâce à son zoo ouvert en 1999, son élevage et la vente pas toujours légale de ses animaux, avant de tout perdre dans un imbroglio de poursuites judiciaires, d'incendies d'origine inconnue et de campagnes politiques ratées.
Il a été jusqu'à fomenter l'assassinat de son ennemie intime Carole Baskin, défenseure des animaux qui a juré de mettre le zoo en faillite. Selon le magazine Variety, la série avec Nicolas Cage sera créée par CBS et comportera huit épisodes. Elle «explorera comment il est devenu Joe Exotic et comment il s'est perdu lui-même dans son personnage imaginaire», précise Variety.
Quelles sont les conditions de détention des grands félins en Suisse?
S’il existe un «roi des fauves» en Suisse, c’est bien Sayan: ce tigre de Sibérie règne en maître sur l’enclos des tigres du zoo de Zurich depuis 2018.
Photo: Keystone
L’été dernier, une nouvelle femelle a rejoint Sayan: Irina est arrivée sur les bords de la Limmat en provenance d’Odense (Danemark).
Photo: Keystone
En Suisse, la détention d’animaux sauvages est soumise à une réglementation stricte. Dans l’enclos des tigres de Zurich, par exemple, les fauves disposent d’une végétation luxuriante où ils peuvent se retirer…
Photo: Keystone
… et d’un bassin pour se baigner. Ou pour boire, comme l’illustre ici Sayan. Le tigre de Sibérie est par ailleurs la plus grande sous-espèce de tigre et peut atteindre une taille de 2,20 mètres.
Photo: Keystone
Au zoo de Bâle, il n’y a pas de tigres, mais des lions: trois fauves adultes et deux jeunes y vivent en meute.
Photo: Keystone
Cet aspect est important, car contrairement aux tigres, les lions sont des animaux très sociables et ne sont pas solitaires. En raison de la crise du coronavirus, les zoos suisses sont bien sûr toujours fermés.
Photo: Keystone
Interrogée par «Bluewin», la Protection suisse des animaux (PSA) est satisfaite des conditions de détention dans les zoos suisses. Selon la PSA, la situation est beaucoup plus problématique pour les animaux sauvages dans les cirques.
Photo: Keystone
Néanmoins, une remise en question s’opère également dans ce milieu: le Cirque Knie a déjà retiré ses numéros d’animaux sauvages de son programme il y a plusieurs années.
Photo: Keystone
Auparavant, le bien-être animal suscitait encore peu de préoccupations: en 1966, par exemple, le cirque Knie se produisait toujours avec des tigres du Bengale et des lions de l’Atlas, comme ici à Rapperswil.
Photo: Keystone
En raison de la pandémie de coronavirus, la tournée actuelle de Knie est suspendue au moins jusque début juillet.
Photo: Keystone
Les défenseurs de la cause animale luttent déjà depuis des années pour l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, une mesure déjà en vigueur dans d’autres pays. Ils sont par exemple descendus dans les rues d’Emmen en 2013.
Photo: Keystone
