People Oliver Stone répond aux accusations de l’actrice Melissa Gilbert

Oliver Stone s’est opposé aux accusations de harcèlement sexuel dont il fait l’objet. Dans un entretien accordé à Deadline, le réalisateur a raconté sa version du casting au cours duquel Melissa Gilbert l'accuse de l'avoir harcelée.

Oliver Stone a été visé durant une interview radiophonique de Melissa Gilbert avec Andy Cohen lundi dernier (20nov17). L’actrice y accusait le réalisateur d’avoir fait de son audition de 1991 pour le biopic The Doors une expérience « humiliante et horrible ». Melissa Gilbert a expliqué qu’Oliver Stone lui avait demandé d’interpréter « une scène spéciale » avec un acteur, ajoutant qu’il voulait « voir l’alchimie entre les deux ». « Toute la scène, c’était juste mon personnage à quatre pattes et disant, ‘Vas-y bébé !’ Vraiment sale et horrible », a-t-elle précisé.

Elle a ajouté qu’elle avait refusé d’ « interpréter » la scène pour lui, avait quitté la salle en pleurs, convaincue qu’il avait concocté cette scène pour se venger d’un échange tendu qu’ils avaient eu une fois dans un bar.

Oliver Stone a répondu à ces accusations, insistant sur le fait qu’il avait été clair avec toutes les actrices qui auditionnaient pour le rôle de Pamela Courson, la petite amie de Jim Morrison, sur ce que le rôle requérait. Il a ajouté s’être assuré qu’il y avait un « environnement sûr » pour tout ça. « On a auditionné des douzaines d’acteurs pour des rôles dans The Doors et c’était clair dès le départ que notre film allait être explicite, sans tabou, rock’n’roll. On a dit à tous ceux qui ont auditionné que les scènes seraient répétées et interprétées à partir du script, avec ma directrice de casting, Risa Bramon Garcia, présente durant tout le processus pour assurer un environnement sûr pour tous les acteurs. »

Cette dernière s’est exprimée de son côté via un communiqué. « Le processus d’audition pour The Doors était éprouvant, donnant la nature et le sujet du film. Par ailleurs, tous les acteurs qui ont auditionnés sont venus volontairement et étaient conscients de la nature provocatrice du travail dans lequel ils s’engageaient. Aucun acteur n’a été forcé à faire quoi que ce soit qui aurait été inconfortable, et de nombreux acteurs ont accepté le challenge. C’est la vision d’Oliver Stone concernant le processus créatif. De mon expérience, il n’y a eu aucune atteinte personnelle envers un acteur en particulier ».