«Le prince déchu» Qui est Nicolas de Roumanie, qui s’apprête à devenir père?

Un nouveau royal baby en vue pour 2020! Le prince Nicolas de Roumanie et sa femme, Alina-Maria, ont annoncé début juin l’heureux événement prévu pour novembre prochain. Mais qui sont ces têtes couronnées venues de loin? Qui est Nicolas, petit-fils du roi Michel de Roumanie, celui qu’on appelle «le prince déchu»?

C’est un couple princier glamour, des «Harry et Meghan» venus de l’Est de l’Europe. Nicolas Medforth-Mills, 35 ans, et Alina-Maria Binder, 32 ans, ont célébré leurs noces il y a près de deux ans, le 30 septembre 2018, dans le ville roumaine de Sinaïa. Ils s’apprêtent aujourd’hui à accueillir leur premier enfant, dont la naissance est prévue pour novembre 2020.

Un heureux événement à venir

«Je suis très heureux de partager notre joie alors que ma femme, Alina-Maria, est enceinte de notre premier enfant. La naissance est prévue pour novembre.» C’est de façon très conventionnelle, par le biais d’un communiqué de presse, publié le 1er juin dernier en roumain et en anglais, que Nicolas de Roumanie a fait part de l’heureux événement à venir, rapporte le magazine «Point de vue». Une bonne nouvelle qui devrait ravir le peuple roumain, plus habitué à suivre les démêlés familiaux de la Couronne. En effet, en 2015, soit cinq ans après avoir été nommé prince héritier par son grand-père le roi Michel de Roumanie, Nicolas avait aussi été destitué par ce dernier. Un scandale royal dont ni la population, ni la presse n’ont jamais vraiment connu les raisons…

«Dans un esprit de responsabilité»

Bien que membre de la famille royale roumaine, le jeune Nicolas est né en Suisse, à Meyrin, en 1985, puis a passé de nombreux étés à Versoix, «à pêcher au bord du lac et à jouer au golf», raconte «L’Illustré». Il a aussi grandi loin de chez lui, le reste du temps passé au Royaume-Uni. Un royaume étranger qu’il a finalement choisi de quitter pour retrouver son propre pays et y fonder une famille.

En Roumanie, il s’investit désormais au profit de projets économiques et culturels, tandis que son épouse, Alina-Maria, sensibilise les jeunes aux enjeux environnementaux. Ils résident entre la capitale, Bucarest, et la ville de Brasov, dans les Carpates, où ils désirent élever leur enfant, relate «Point de vue». Une éducation qu’ils souhaitent accomplir «dans un esprit de responsabilité et d’amour envers notre pays», affirme le futur papa. «L’enfant sera élevé dans le respect de nos ancêtres et leurs valeurs traditionnelles, dans le respect des responsabilités et de l’amour pour notre pays, ainsi que dans la foi dans laquelle moi et mon grand-père, le roi Michel avons été baptisés», annonce-t-il encore dans le communiqué. Des mots qui ne sont pas anodins, au vu des récentes brouilles avec une famille dont il se tient encore à l’écart, et de sa destitution il y a cinq ans.

Un prince dans la tourmente

Car Nicolas, le petit-fils du roi Michel de Roumanie, décédé en 2017, n’a pas toujours été à l’origine de bonnes nouvelles. En 2010, son grand-père Michel Ier le nomme prince héritier: il est en effet l’aîné des petits-enfants, et ce titre lui revient donc de fait. Mais voilà qu’en 2015, à la surprise générale, son grand-père le fait destituer. «Il n’y a jamais eu d’explications crédibles de la part de ma famille. La décision a été prise sans que j’en sois informé (…). J’ai reçu une copie de la décision sans un mot d’explication, je n’ai jamais vu l’original, ni pu en parler avec mon grand-père jusqu’à sa mort. Évidemment, j’en ai été très choqué», confiait Nicolas en 2019 à «L’Illustré». Que se cache-t-il derrière ce scandale familial?

Un secret à l’origine du scandale?

Si rien n’a jamais été confirmé par voie de presse, d’aucuns affirment que le jeune homme aurait eu un premier enfant illégitime avec son ex-petite-amie Nicoleta Cîrjan. Le futur bébé de Nicolas ne serait donc pas son premier enfant, puisqu’il aurait reconnu être le père biologique de la petite Iris Anna, née en février 2016, après s’être soumis à un test de paternité qui s’est révélé positif, informe «Gala». «Tout ce que je peux dire, c’est que quoi qu’il advienne, je suis homme à prendre mes responsabilités», répondait simplement le jeune homme lors d’un entretien accordé à nos confrères de «L’Illustré». Cette première famille fondée hors du protocole par Nicolas serait-elle la cause de la querelle avec le roi, un scandale qui lui aura aussi valu sa destitution et sa réputation sulfureuse?

Un homme banni des siens

Le prince déchu n’a en tous cas pas été autorisé à visiter son grand-père avant sa mort. Mais il aurait, en désespoir de cause, tenté de s’introduire dans la demeure suisse de son grand-père mourant afin de pouvoir lui dire adieu… en vain. Sa famille aurait ensuite déposé plainte contre lui pour violation de domicile; une effraction que lui conteste.

«Je voulais juste voir mon grand-père une dernière fois, lui dire adieu de la manière la plus respectueuse possible», justifie-t-il au magazine romand. Suite à la perte de son statut de prince, c’est sa tante Margareta de Roumanie - sœur de sa mère Elena et aînée des cinq filles du roi - qui a été désignée «gardienne de la Couronne». Cette dernière était aussi absente du mariage de Nicolas et de Alina-Maria… Le futur royal baby pourrait-il devenir un motif de paix au sein de la famille royale de Roumanie? A suivre…