PandémieR. Kelly souffre psychologiquement en prison
Cover Media
23.11.2020
La pandémie de coronavirus rend les choses encore plus difficiles à vivre en prison pour R. Kelly. Son avocat a déclaré à Billboard que son bien-être psychologique se détériorait derrière les barreaux.
R. Kelly «souffre» mentalement à cause des mises à l'isolement à répétition dues à la pandémie de coronavirus. Le chanteur incarcéré attend son procès pour agression sexuelle dans l'Illinois, où il est derrière les barreaux, et pour une autre affaire à New York, où un juge fédéral de Brooklyn vient de statuer que son procès pour trafic sexuel commencerait début avril.
Cependant, étant donné que la star du R&B s'est vue refuser à plusieurs reprises une mise en liberté sous caution et doit passer une grande partie de son temps enfermé, sa santé mentale a été durement touchée, selon son avocat, Michael I. Leonard. «En termes de bien-être mental, je pense qu'il souffre dans ces conditions liées au COVID parce qu'ils ont déjà eu une énorme épidémie (en prison), a-t-il déclaré à Billboard.com. Ce n'est pas un bon environnement.»
«Cela a été long et onéreux...»
Mais le chanteur espère qu'il sera en mesure de réhabiliter sa réputation une fois qu'il se sera exprimé au tribunal. «Cela a été long et onéreux, mais d'un autre côté, je pense qu'il a hâte que le procès commence», a ajouté l'avocat.
La juge de district Ann Donnelly a fixé la date du procès lors d'une audience jeudi (19 nov. 20), décidant que les jurés seraient sélectionnés sur une période de 10 jours à la mi-mars. Elle a précédemment accepté la demande des procureurs de préserver l'anonymat des membres du jury et de les isoler partiellement pendant le procès. Ils seront ainsi escortés à l'intérieur et à l'extérieur du tribunal par des policiers pour les protéger de toute influence extérieure potentielle, en particulier après que trois des associés du chanteur ont été arrêtés pour avoir essayé d'influencer des témoins en août. Michael I. Leonard affirme que ces précautions supplémentaires sont «bizarres» et «inappropriées» pour une affaire comme celle-ci, tout en faisant valoir que les mesures de protection supplémentaires empêchent le chanteur et son équipe juridique de préparer correctement leur défense.
Le chanteur de I Believe I Can Fly a plaidé non coupable de toutes les charges. Il est accusé d'avoir amadoué des filles mineures assistant à ses concerts pour les abuser sexuellement.
R. Kelly a par ailleurs échoué à plusieurs reprises à obtenir une libération sous caution et s'est vu refuser une audience concernant une nouvelle demande en octobre, deux mois après avoir été frappé dans une cellule de prison par un autre prisonnier.