Actu people Roman Polanski nie vigoureusement les accusations de viol

CoverMedia

12.12.2019 - 09:32

Roman Polanski
'Vous N'avez Encore Rien Vu' (You ain't seen nothin yet) premiere during the 65th Cannes Film Festival

Featuring: Roman Polanski
Where: Cannes, France
When: 21 May 2012
Credit: WENN
Roman Polanski 'Vous N'avez Encore Rien Vu' (You ain't seen nothin yet) premiere during the 65th Cannes Film Festival Featuring: Roman Polanski Where: Cannes, France When: 21 May 2012 Credit: WENN
Source: WENN

Roman Polanski a réagi aux accusations de viol portées à son encontre par la photographe Valentine Monnier. Le réalisateur a démenti en bloc auprès de Paris Match.

Roman Polanski est catégorique : « Je n’ai aucun souvenir, puisque c’est faux ». C’est ainsi qu’il a réagi pour la première fois, dans les pages de Paris Match, aux nouvelles accusations de viol et de violence portées contre lui par la photographe Valentine Monnier.

Peu avant la sortie du film J’accuse du réalisateur, elle avait affirmé auprès du Parisien, que, à la fin des années 70, Roman Polanski l’avait frappée puis violée lors d’un séjour en Suisse à Gstaad. Le quotidien avait également interrogé des personnes présentes à l’époque. « Elle prend à témoin trois de mes amis, présents au chalet : mon assistant Hercules Bellville, Gérard Brach et sa femme, Elizabeth. Les deux premiers sont morts – c’est commode, ils ne peuvent plus confirmer ni réfuter les propos qu’elle leur prête. Quant à Mme Brach, le journal ne l’a pas trouvée. Restent le voisin d’en face, John Bentley, qui “ne se souvient pas que Valentine lui ait parlé de viol”, mais qui a une théorie sur mes prétendus “problèmes psychologiques avec les femmes”, et un autre mystérieux voisin qui tient à garder l’anonymat – que craint-il ? Et quelques témoins encore plus indirects qu’un tribunal aurait rejetés mais que le journal reproduit sans réserve », rétorque le cinéaste.

Quant aux accusations de violence, il ajoute que « c’est délirant », se demandant : « sans doute les accusations de viol ne font plus assez sensation, il fallait en ajouter une couche ».

Le réalisateur de Rosemary’s baby explique également pourquoi il a décidé de sortir de son silence. « Je me suis habitué à la calomnie, ma peau s’est épaissie, endurcie comme une carapace. Mais pour mes enfants, pour Emmanuelle, c’est épouvantable. C’est pour eux que je parle ; pour moi, je n’espère même plus changer le cours des choses. Ils souffrent énormément. (...) En 1977, j’ai commis une faute et c’est ma famille qui en paie le prix presque un demi-siècle plus tard », ajoute Roman Polanski, en référence à l'affaire qui le poursuit toujours aux Etats-Unis, lorsqu'il a « plaidé coupable pour un rapport illicite avec une mineure », Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans.

Retour à la page d'accueil